Méthode Gesret : formation au Québec - 2006

Voila, c'est fait, le groupe "Québec" est en place !

Contrairement à mes habitudes, ce n'est pas moi, cette fois, qui effectuerai le compte rendu de formation, mais mes deux praticiens qui tenaient à donner leurs avis.

L'avis de Sophie
J'ai reçu la formation de la méthode Gesret, dans la semaine du 12 Novembre 2006.
Jacques fut mon formateur. Homme précis, carré, exigeant, et pourtant….quel régal !
Quelle richesse il m'a offert dans les mains et dans la tête.
J'avais contacté Jacques l'hiver passé après avoir navigué sur son site alors que je cherchais une explication au sujet des pathologies auto immunes. Très vite il m'a envoyé son livre : " asthme et ostéopathie : vérités neurophysiologiques ". 
J'ai régulièrement conversé avec lui par courrier et quelque fois par téléphone et très vite compris qu'il me fallait le rencontrer. 
Nous avons, Stéphane et moi, passé une semaine d'enseignement, pour moi la plus belle semaine d'enseignement jamais reçue. La formation a été au delà de mes attentes. 
La relation que j'ai eu le privilège d'avoir avec Jacques m'a permis de voir en lui plusieurs facettes. La plus belle, est son amour pour autrui qui se traduit par une magnifique compassion et une immense générosité. Et parmi les autres, il y en a une dont je voudrais particulièrement vous faire part et particulièrement aux lecteurs Canadiens à la suite d'un échange enrichissant avec une cliente (québécoise) de Stéphane Dreux.
Après un traitement, jacques l'a invité à venir faire une visite sur le forum. Cette femme a gentiment fait part à Jacques que certains propos et accusations sur son site l'avait quelque peu dérangée et que cette attitude pouvait d'une façon générale rendre les québécois réticents à la méthode. Les québécois d'après cette personne ne sont pas des personnes qui cherchent et qui créent les conflits. Elle nous a fait comprendre avec beaucoup de tact que certains propos de Jacques envers le monde médical ou pharmaceutique pouvaient choquer certaines personnes. 
D'origine française et camerounaise, vivant au Canada depuis près de 20 ans, j'ai très vite compris ce que cette jeune femme voulait dire et je pense que le message qu'elle a passé doit être considéré et soulevé. 
Cependant, à notre tour, avec la même ouverture d'esprit il nous faut se mettre dans les souliers de Jacques.
Les propos de Jacques peuvent choquer. La culture française et québécoise peuvent se rejoindre quelquefois mais elles ne peuvent pas se superposer. 
Jacques crie tout haut et très fort les mauvaises expériences de sa vie. Il dénonce. Il se soulève. Cela fait partie d'une de ses nombreuses facettes…
Derrière le thérapeute qui vous fait tant de bien, se cache une très grande révolte. Mais c'est peut-être cette révolte ( je ne suis pas sûre d'ailleurs d'employer le bon terme) qui a alimenté Jacques, qui lui a permis de se dévouer corps et âme et de trouver les mécanismes de l'asthme. 
Il faut quelque chose de très fort pour mener un tel combat.
Lorsque Jacques est allé chercher l'ultime médicament pour son fils, il faisait confiance à son médecin et à son pharmacien.
Malheureusement il y a eu erreur. 
Et dans l'erreur même si on ne peut pas oublier, on peut pardonner. 
Mais Jacques, s'il a pu pardonner aux personnes impliquées dans cette erreur, n'a pu pardonner à "la médecine" et je pense avoir compris pourquoi.
Tout d'abord la non reconnaissance de l'erreur commise par le médecin et par le pharmacien, le tout parfaitement supporté par la justice. 
Et puis la non reconnaissance absolue de ce même corps médical face aux observations, conclusions et résultats obtenus dans sa quête sur les mécanismes de l'asthme.
Jacques affirme qu'il peut guérir l'asthme et cela n'intéresse que les patients et pas les médecins !
20 années de démarches pour demander à ce que ses travaux soient présentés à une commission scientifique pour être validés.
20 années de résultats concluants sur certaines pathologies du système immunitaire : vous patients, êtes là pour en témoigner.
Et pourtant……aucune reconnaissance médicale officielle !
La médecine lui a pris un fils , il répond en sacrifiant sa vie au service de cette même médecine, lui apportant une solution, et elle lui tourne à nouveau le dos.
Alors il le crie tout haut. Il dénonce, et je le comprends et j'espère que vu sous cet angle, vous le comprendrez aussi et que vous lui pardonnerez sa trop grande franchise. 

Jacques est un homme entier, il faut le prendre entier !
J'admire Jacques pour sa détermination, je le respecte pour sa très grande intelligence, je l'aime pour sa simplicité et sa sensibilité. 

Pour ce que tu viens de me léguer jacques, juste un mot : "merci", juste une promesse : "je pratiquerai avec le plus d'exactitude possible la méthode dans le but ultime de soulager et de guérir".
Tu as semé des graines au Québec, je souhaite que ce voyage portera les fruits que nous attendons tous, je souhaite également que ce soit de notre belle province que jaillira ta vérité. 

Sophie

L'avis de Stéphane : INTENSITÉ ET DÉCOUVERTE.
Le voyage de Jacques au Québec est venu récompenser 3 années d’efforts, de patience et d’acharnement. (* Ndlr)
Malgré les difficultés que j’ai rencontrés ces années, ma conviction du bienfait de la méthode de Jacques n’a jamais été ébranlée et pour cause, ce que j’ai découvert durant cette semaine va bouleverser une fois de plus ma vision du corps humain et mon approche thérapeutique.

Samedi 11 Novembre 2006, nous arrivons à l’aéroport avec Sophie pour recevoir Jacques. Si quelqu’un avait pu nous filmer, il nous aurait pris pour deux enfants excités comme des puces, le matin de noël avant d’ouvrir leurs cadeaux.
Et quels cadeaux !!!
Du dimanche au Mardi, j’observe Jacques au cours de la formation de Sophie, ce qui me permet surtout de me mettre a niveau au plan théorique et pratique, ce dont j’avais un grand besoin. J’ai eu également le ‘’plaisir’’ de goutter à un traitement à la fleur de prunier, étant un ancien asthmatique. Nous avons démontré une fois de plus, photo à l’appui, le réflexe épicritique cutané mis en évidence par Jacques, base de toute sa découverte. J’en garde d’ailleurs un souvenir impérissable, moi qui voulais appliquer ce genre de traitement à mes clients, j’en suis très vite revenu. 
De dîners en discussions, nous apprenons à découvrir Jacques, l’homme, au delà du thérapeute que tout le monde connaît sur le Web : un homme passionnant, d’une grande générosité et doté d’une immense compassion, chose de plus en plus rare de nos jours.
Les premiers clients arrivent en clinique et les découvertes continuent. Une des grandes révélations de cet apprentissage est, que c’est dans la simplicité que le mouvement doit se faire. Je redécouvre le kata de la méthode bien plus simple et fluide, chose que j’avais oublié. Les traitements se suivent et ne se ressemblent pas, une découverte n’attend pas l’autre. Les trois jours de formation de Sophie passent agrémentés de gavage de poissons car Jacques en mange très peu chez lui.
Mercredi 15 Novembre, le soir de la conférence publique arrive. Seule petite déception de la semaine car peu de personnes se sont présentés. Nous avons tout de même pris de sérieux contacts avec des professionnels et la discussion s’est éternisée jusqu'à la fermeture de la salle vers 23h00. 
Du Jeudi au Samedi, c’est ma formation d’instructeur qui commence avec une vingtaine de rendez-vous. Le kata rentre dans le corps à vitesse grand V car je fais tous les traitements sous la supervision TRÈS minutieuse de Jacques. Les ajustements faits, j’observe des résultats étonnants et immédiats et le tout dans la plus grande simplicité !
J’ai eu aussi le bonheur de pouvoir enfin traiter mon fils qui souffrait de quelques allergies alimentaires de manière plus qu’efficace. Mais au-delà de la technique et de la méthode elle-même, nous avons vécu avec Jacques de grands moments d’émotions avec quelques clients suite à la libération de leur structure. C’est là, je crois que l’approche de Jacques prend tout son sens car peu importe le traitement, sans la compassion il ne peut y avoir de mouvement durable.
Le vendredi, un médecin urgentologue et une inhalothérapeute viennent assister à un traitement ou nous avons pu démontrer une nette différence de 17 % sur des tests spirométriques pré et post traitement sur une personne souffrant de faux asthme sévère. Vivement intéressés, ils se sont empressés d’apprendre le point d’arrêt de la crise qu’ils expérimentent à l’heure actuelle en milieu hospitalier. Espérons que nous ne nous arrêterons pas là.
Nous terminons la semaine de clinique en réunissant enfin toute la nouvelle équipe du Québec puisque Jacques Cameron est venu nous rejoindre à Montréal. Nous repartons tous avec de beaux projets de formations et de réunions annuelles de mises à niveau qui seront sans nul doute l’occasion d’avoir un plaisir immense à réviser les techniques de Jacques Gesret.
Malgré la grisaille automnale, nous gardons tous le souvenir de rapports humains chaleureux et une envie d’aider nos clients de la manière la plus humaine qui soit. 
Merci Jacques pour ton dévouement, ton courage et ta grande générosité. Les graines commencent à donner des fruits puisque : la formation d’une nouvelle praticienne est déjà prévue pour les 17, 18 et 19 Décembre 2006. Et une autre est en préparation dans la région de Rimouski.

Stéphane

* Ndlr : Stéphane, résidant au Québec, n'a pu avoir l'aide "physique"d'aucun formateur pendant ces trois années. Chaque fois qu'il rencontrait une difficulté, c'était par courrier, parfois accompagné de photos faites par Erwin (en Belgique), que je lui venais en aide ; parfois aussi par téléphone. Il a d'autant de mérite que sa formation d'origine a été bâclée par un formateur peu scrupuleux, dont nous nous sommes débarrassé depuis.