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Moyens
technologiques de manipulation des masses
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MODIFICATION DE
LA PERCEPTION VISUELLE, MANIPULATION D'IMAGES TELEVISEES, IMAGES
MENTALES
Le brevet
ci-dessous concerne des applications civiles dans le secteur des
loisirs mais le résumé décrit des possibilités d’intervention en
temps réél sur les émissions qui rappelle ce qui est évoqué dans
l’article ci-dessus.
United States Patent 4,305,131
Best 8 décembre 1981
Dialogue entre les films télévisés et les téléspectateurs
Résumé
Un système vidéo pour les loisirs grâce auquel un ou plusieurs
spectateurs influencent le cours d’un film comme si chaque
spectateur participait à un drame ou à un dialogue semblables à la
réalité. Une unité de reconnaissance vocale reconnaît quelques mots
prononcés tels que "oui" et "démarrage" prononcés par un spectateur
à certains moments du film stimulant ainsi un dialogue entre les
acteurs à l’écran et le spectateur. Le dispositif peut lire un
vidéodisque à lecture optique contenant des séquences vidéo qu’il
est possible d’appeler de façon indépendante, des fichiers audio
compressés et/ou des images animées pour les multiples options de
scénarii qui s’offrent alors dans le cours du film. Un circuit qui
retrouve des enregistrements lit des groupes de fichiers
d’informations de contrôle en langage binaire, contenant une
structure en embranchement de points numériques qui spécifient la
séquence cadre pour chaque scénario possible. Un circuit d’envoi
rassemble une liste de "commandes répliques" qui spécifient très
précisément quels séquences vidéo, séquences d’images et portions
de sons doivent être présentés à quel moment. Un circuit de
répliques exécute ces commandes en générant des signaux vidéo et
audio très précisément minutés afin que la bande son du film vu par
le spectateur soit synchronisée sur le mouvement des lèvres. Des
enregistrements du nom du spectateur peuvent être insérés dans le
dialogue afin que les acteurs parlent à chaque spectateur en
utilisant le nom du spectateur. Le dispositif peut ainsi fournir à
chaque spectateur l’illusion d’une participation active et
individualisée au film.
Inventeurs: Best; Robert M. (16016 9th N.E., Seattle, WA 98155)
No. de dossier: 136100
Déposé : 31 mars 1980
POSSIBILITES DE DISTORSIONS DE LA PERCEPTION (citation du
Capitaine Paul Tyler tirée du livre du Dr Nick Begich et Jeanne
Manning "Les anges ne jouent pas de cette HAARP" ("Angels don't play
this HAARP" Ed. Earthpulse Press 1995)
p. 183 Le capitaine Paul Tyler commente dans son livre l’utilisation
de rayonnements non-ionisants à partir de sources extérieures,
comprenant le rayonnement de radiofréquences et autres rayonnements
électromagnétiques. Certaines des utilisations possibles sont par
exemple les interactions avec des groupes terroristes, contrôler les
foules, contrôler les failles du système de sécurité des
installations militaires et des utilisations comme techniques
antipersonnelles dans le cadre de guerres tactiques, explique-t-il.
Dans tous ces cas les systèmes électromagnétiques pourraient être
utilisés pour entraîner des perturbations physiologiques plus ou
moins graves, des distorsions de la perception ou bien pour
désorienter. De plus la capacité des individus à agir pourrait être
dégradée au point de les rendre inaptes au combat… ces systèmes
peuvent couvrir des zones très grandes et ils sont silencieux.
Sciences et Avenir Juin 2001 "Les effets des champs
magnétiques parmi lesquels ceux affectant l'attention visuelle et
les états de conscience"
Une technique dérivée de la stimulation électrique du cerveau est à
l’étude dans les laboratoires de psychologie de l’Université
laurentienne de l’Ontario (Canada). Développé par le Dr Michael
Persinger, "Octopus" est un appareil composé de huit électroaimants
fixés sur une sorte de casque et disposés à la verticale de chacun
des huit lobes cérébraux. Il s’agit ici d’activer le cortex,
toujours par stimulation magnétique. La forme des ondes émises par
les aimants de l’Octopus est censée reproduire la "signature"
électrique du cerveau comme les corps amygdaloïdes, noyaux du
système limbique (le siège des émotions), dont la destruction
accidentelle ou pathologique élimine toute peur.
Peu de résultats ont été publiés et peu d’informations sont filtrés,
mais le dispositif semble prometteur. En 1996 déjà, Michael
Persinger observait que la stimulation magnétique prolongée (durant
une semaine) des lobes temporaux améliorait la potentialisation à
long terme à l’intérieur de l’hippocampe, en d’autres termes,
facilitait la mémorisation. Aujourd’hui, le procédé permettrait
d’aller encore plus loin dans la modulation des facultés cognitives
et l’altération des états de conscience. En alternant les zones
stimulées et en modifiant la forme des ondes magnétiques, l’appareil
serait capable d’induire un état que Charles Cook, du même
laboratoire, nomme "hyperattentionnalité."
Un volontaire décrit ainsi ce qu’il a ressenti durant l’expérience :
"J’ai eu des bouffées d’anxiété suivie d’instants durant lesquels
mon esprit allait si vite que je ne pouvais rien faire pour
l’arrêter. J’ai eu des moments d’acuité visuelle accrue" qui
survenaient avec une telle clarté que même la phrase "voir la
création divine" n’aurait pu rendre sans les banaliser. A d’autres
moments, mon intention était tellement rivée à la personne à
laquelle je m’adressais que le sujet de notre conversation ne
provoquait chez moi aucune réaction émotionnelle. Mon attention
était unifiée comme jamais. Rien ne m’en détournait. Je ne pensais
plus au lendemain..." Le cobaye prétend même avoir éprouvé un
sentiment de bien-être complet et la certitude que tout son
environnement semblait "parfait."
Expérience interdite
Jusqu’à maintenant, seules certaines drogues et quelques rares
expériences d’électrostimulation intracrânienne réalisées pendant
des opérations neurochirurgicales ont pu engendrer de telles
altérations de conscience. L’avantage de la SMT (stimulation
magnétique transcrânienne) et des techniques dérivées est qu’elles
sont relativement peu invasives et évitent l’usage de psychotropes
potentiellement dangereux. Mais il convient de rester très prudent,
"Ce genre de d’expérience n’est jamais anodin, avertit Nicole Fiori,
neurophysiologiste à l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, et dans
ces domaines, la déontologie n’est pas un vain mot."
D’où peut-être la réticence des scientifiques français pour ce type
de psychologie expérimentale. Soit dit en passant, le Dr Persinger
est un personnage assez inquiétant dans son genre. En 1995, il
écrivait un article intitulé "Contrôle électromagnétique à distance
de tous les cerveaux" où il envisageait de façon purement théorique
la possibilité d’une manipulation des consciences via des émetteurs
magnétiques sophistiqués. Une programmation des esprits rendue
possible par la découverte alors récente de l’extrême sensibilité du
cerveau au champ magnétique. |