Mattei – Viossat – Lilly – cherchez l’erreur

TITRE : MICHAEL DANON NOMME DIRECTEUR DES « CORPORATE AFFAIRS » DE LILLY FRANCE

PARIS, 29 août (APM-Reuters) – La filiale française du groupe Lilly a annoncé jeudi la nomination de Michaël Danon en tant que directeur des « Corporate Affairs », poste qui recouvre la direction des affaires réglementaires, de l’économie de la santé, de la communication et de l’Institut Lilly.

Michaël Danon succède à Louis-Charles Viossat, qui a été nommé en mai directeur du cabinet du ministre de la Santé, de la famille et des personnes handicapées, Jean-François Mattei. Il est entré dans ses nouvelles fonctions le 19 août, précise Lilly dans un communiqué.

Agé de 42 ans, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il est ancien élève de l’Ecole nationale d’administration. Il a commencé sa carrière comme chef de bureau au ministère de l’Emploi puis a été affecté pendant deux ans à l’Inspection générale des finances.

Michaël Danon a été conseiller technique au cabinet de la ministre du Travail et de l’Emploi, qui était alors Martine Aubry (1991).

Il a ensuite été directeur général adjoint de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) de 1991 à 1996 où il s’est plus particulièrement occupé de la stratégie de la politique client et du développement des services aux entreprises.

De 1997 à 1999, il a été directeur adjoint de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) du Nord-Pas-de-Calais et, depuis juin 1999, il était secrétaire général de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES).

eh/cd/APM-Reuters polsan
EHFHT003 29/08/2002 11:57 ACTU VIP

 

Comment voulez vous que mes travaux aient une chance de sortir un jour , dès l’instant où l’ANAES est entre les mains de gens du laboratoire Lilly ?
« Dans un contexte de ressources limitées, l’innovation technologique en matière de santé ne peut pas être introduite et diffusée de manière incontrôlée. L’intégration d’une technologie dans une stratégie médicale doit respecter des critères d’efficacité technique (sécurité et efficacité clinique) et économique (rentabilité pour la collectivité). L’utilité d’une technologie médicale peut être mesurée grâce à l’évaluation, qui répond à une méthodologie rigoureuse. Il faut évaluer les technologies pour contrôler ou accompagner leur dissémination, sans toutefois freiner l’innovation. »

Ma technique est sure, efficace et particulièrement rentable pour la société et je demande son évaluation depuis 18 ans ; j’apprécie particulièrement la dernière phrase : « Il faut évaluer les technologies …/… sans toutefois freiner l’innovation » !

Relevé dans le canard enchaîné.
Les industries pharmaceutiques qui ont participé à hauteur de 320 millions de francs à la campagne de Georges W. Bush viennent de marquer un point : Georges W. vient de désigner un dirigeant du grand labo Eli Lilly and Co. à la tête du bureau du budget de la maison blanche ! (voir cette page sur la corruption)

La fiche détaillée de ce laboratoire, ventes, bénéfices, actionnaires, CORRUPTIONS sur le monde, une mine de renseignements qui se recoupent avec le choix de Viossat à la Santé !

Ben voyons, en France on en fait tout autant, en plus avec le même labo !

J’ai reçu cette information d’une personne dont je tairais le nom :
« Les membranes sont poreuses, osmose et osmose inverse.
Peu de chance donc que votre lettre ouverte ne reste pas lettre morte …
Un tel chassé-croisé est remarquable, donc à remarquer et à faire remarquer.
Merci pour vos actions et votre site. »

 

Publié: 5 juillet 2011 sous Corruptions.

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