Bonjour Jacques,

Bravo pour votre travail et votre acharnement. Cela tiens du respect

Je lis avidement tous les articles concernant votre méthode sur l'asthme.
Je suis massothérapeute en Shiatsu et je rencontre beaucoup de mes clients avec diverses pathologies pulmonaires dont une qui souffre de sarcoïdose depuis 30 ans dont voici quelques caractéristiques issues d'un site médical dont je me sers pour avoir plus d'infos.

Elle se caractérise par la présence dans l’organisme de granulomes épithélioïdes, qui sont des amas de cellules accumulées et de type particulier. Ces cellules sont des cellules géantes et des cellules épithélioïdes (macrophages qui se sont transformés), c’est-à-dire une variété de globules blancs destinés à l’absorption et à la digestion des corps étrangers entrant dans l’organisme (poussières, microbes, etc.).
[www.vulgaris-medical.com]

Chez cette personne cliente, cela se caractérise par des symptomes tres proches de l'asthme : difficultés respiratoires, fortes influences par les changements de températures ( qui sont nombreux au Canada !!! )
Le travail en Shiatsu est tres prometeur avec cette personne puisque les symptomes ont diminué d' environ 40 % . Même si le travail énergétique sur les méridiens peut influencer beaucoup la structure de la personne, pensez vous que votre approche peut être favorable à ce genre de pathologie ?
Si oui, peut on extrapoler au fait que beaucoup de pathologie pulmonaires ( autres que inféctieuses ) peuvent être traitées avec votre méthode ?

D'avance merci

Stéphane Dreux

Bonjour Stéphane,
je n'ai jamais eu à traiter ce type de pathologie ce qui fait qu'il m'est impossible de vous dire si oui ou non ma méthode pourrait améliorer le patient qui en est atteint.

Bien entendu, si les symtomes sont très proches de ceux de l'asthme, on pourrait espérer une amélioration.

Il va de soi que sur des pathologies touchant à la structure même des poumons (néo, silicose, emphysème, épaississement des parrois interalvéolaires, etc.) mes techniques sont sans effets !

Quand un patient vient voir un de mes praticiens avec une pathologie "sortant de l'ordinaire", nous avons une politique très simple : une séance et on attend pour voir s'il y a un résultat.
Si oui, on peut poursuivre quelques séances ; si non, nous n'en faisons pas d'autres. Pourquoi ne pas essayer .... ?

Mes amitiés,
Jacques

Bonjour Jacques,

Merci pour votre réponse.

Dites moi si j'ai tout faux.
Cette méthode est sans effet pour les pathologies affectant la structure même des poumons comme vous venez de me l'expliquez.

Si je comprends bien, est ce que votre méthode peut être efficace pour les pathologies dues à des mobilités articulaires du thorax restreintes ? On parle bien de la structure et non de l'organe impliqué.

Pratiquant de nombreuses mobilisations et étirements dans mon approche, j'en suis persuadé mais je voudrais votre avis.

Merci

Stéphane.

Oui, quand je parle de la structure c'est le thorax, mais l'organe a également une structure et concernant les altérations de celle-ci nous n'avons pas de moyens de traitement (néo, emphysème, etc.)

Mais la structure thoracique en elle même, par défaut de mobilité peut réduire la capacité volumétrique respiratoire ; ce qui est le plus important et qui est à la base des réactions asthmatiformes, ce sont les messages nociceptifs émis par certaines articulation (chondocostales).

Une information anormale, est perçue "projetée" et déclenche les mécanismes de défense dans une zone qui n'en a pas besoin : inflammation permanente des bronches, par exemple.
Supprimer l'information nociceptive, c'est supprimer également la réaction "normale" qui se traduit en fait par une "anomalie" que l'on tente de juguler à coup de corticoïdes !

Jacques

merci pour vos explications.

J'ai unne question concernant la localisation du point d'arrêt de crise.
Je l'ai expérimenté cette nuit ( une autre crise à 3 h du matin comme toutes les nuits pendant l'heure ou l'énergie du Poumon est la plus active !!!!!! ) mais il semble que j'ai encore de la difficulté à le localiser.

Lorsque je place ma main sous l'aiselle gauche, est ce que le point est dans le 3 ème ou 4 ème espace intercostale ?
J'ai en effet trouvé un point trés douloureux dans ce qui me semble être le 3 ème espace, que j'ai massé un bon 5 minutes. Bien que la respiration soit devenue beaucoup plus facile rapidement, il en restai encore de telle sortes que j'ai pris une inhalation de ma pompe car j'étais trop fatigué.
Dois-je masser plus longtemps ? Suis-je au bon endroit?

Cordialement

Stéphane

Le point d'arrêt de la crise n'a pas une localisation fixe.
On pourrait dire "les points d'arrêt".
En effet, on trouve un point intercostal douloureux à l'opposé des subluxations chondrocostales.
En majorité, ce(s) point(s) sont à gauche ; ils peuvent se trouver dans le 2ème, 3ème et/ou 4ème espace intercostal mais toujours sur la ligne axilliaire et correspondant à l'émergeance du rameau perforant latéral du nerf intercostal.
On peut parfois en trouver également à droite (si des côtes sont également subluxées à gauche.

On commence par masser le plus douloureux jusqu'à obtenir une libération partielle de la respiration ; puis on cherche les suivants pour les masser à leur tour, jusqu'à cessation totale des symptômes.

Il faut effectuer de grandres inspirations/expirations pendant le massage.

Si une composante inspiratoire existe, elle restera ; le massage des points est sans aucun effet sur un spasme pharyngé et je n'ai encore rien trouvé d'équivalent ....

Jacques