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Complément à votre théorie
Envoyé par : Benoit (Adresse IP journalisée)
Date : dim. 29 décembre 2002 09:26:11

Bonjour. Je suis la personne qui avait lancé un sujet à propos de votre site sur le Forum de hardware.fr.

Après avoir fait des recherches sur internet sur d'autres sujets, je pense pouvoir apporter un complément à votre théorie.

Depuis quelques mois, je me suis intéressé au problème de notre alimentation. Je suis alors tombé sur quelques sites qui pronaient une alimentation sans viande et qui disaient que cela guérissait, ou au moins, diminuait fortement les crises d'asthme.

J'ai pensé alors que cela était en contradiction avec votre théorie et qu'il y en avait une des deux qui était fausse. Cependant, au fur et à mesure de mes lectures et réflexions, je finis par penser qu'au contraire ces deux théories se complètent.

L'idée de quelques théoriciens du régime végétarien, c'est que la viande, ou, plus généralement, tout ce qui contient des protéines animales, entraine une inflamation dans l'organisme, surtout quand elles sont consommés en grande quantié, comme dans nos régimes alimentaire occidentaux très carnés.

Pour se débarasser de ces cellules en surplus, l'organisme utilise des cellules qui, de par leur fonctionnement, libère des cellules oxydantes, elles mêmes irritantes, qui vont entretenir l'inflamation. Heureusement, les vitamines antioxydantes vont lutter et éliminer les cellules oxydantes et donc, l'inflamation. En supprimant, ou, au moins, en limitant drastiquement l'absorption de viande et des graisses polyinsaturées (également irritantes), on supprime la cause générale des inflamations. En prenant des suppléments en vitamines, on a dans le corps de quoi lutter contre les inflamations qui peuvent se produire.

Si la source d'inflamation est identifiée, il reste une question. Ou va se localiser l'inflamation ? C'est là que votre théorie intervient. L'inflamation peut se localiser un peu n'importe ou et engendrer des maux divers : acné (inflamation des glandes séborées), maux de têtes (inflamation du cerveau), etc... En général, il semble difficile de comprendre pourquoi l'inflamation vient se localiser à tel ou tel endroit.

Mais, il semble clair qu'une irritation locale mécanique ou autre, avec un régime carné, va dégénérer en inflamation importante. Quelqu'un qui joue au tennis avec un mauvais geste va par exemple subir un tennis elbow important alors qu'avec un régime plus végétarien, l'inflamation serait plus limitée.

Et, pour un asthmatique, l'irritation des poumons par les cotes flottantes, à cause de basket de mauvaise qualité par exemple, entraine l'inflamation des poumons et donc l'asthme, comme vous l'avez décrit. En supprimant cette cause locale d'inflamation, on supprime l'inflamation et donc l'ashtme.

Donc, finalement, au lieu de se faire concurrence, les deux théories se completent. En adoptant un régime végétarien, en prenant des compléments vitaminiques, et en utilisant votre méthode, on devrait pouvoir lutter encore plus efficacement contre l'asthme. Et on devrait éviter par ailleurs que la source d'inflamation chronique que sont la viande et les graisse polyinsaturées ne viennent causer d'inflamations à d'autres endroits du corps une fois la cause mécanique de l'asthme supprimée.


Re: Complément à votre théorie
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : dim. 29 décembre 2002 09:48:29

Bonjour Benoit,
ces théories dates d'un siècle !
"il semble difficile de comprendre pourquoi l'inflamation vient se localiser à tel ou tel endroit."

Non, très facile, j'ai donné une règle qui n'a jamais été prise en défaut depuis le début de mes travaux :
- il ne peut exister une pathologie, dans un territoire métamérique cutané, ou dans une zone viscérale, sans qu'il existe une cause entre ce territoire et le système central.
Mis à part, bien entendu, les infections ou blessures !

L'homme a une dentition omnivore.
Le chien, le chat, qui sont des carnivores n'ont que des dents coupantes.
Les herbivores ont des incisives coupantes, mais pas de canines, que des molaires.
L'homme possédant des incisives, des canines et des molaires est donc prévu pour une part d'alimentation carnée.
4 canines pour 32 dents = 1/8ème d'alimentation carnée ; 8 incisives sur 32 dent = 1/4 d'alimentation fruits légumes ; le reste étant de céréales par les molaires.

En gros le plat idéal est un couscous ; peu de viande, pas mal de légumes et beaucoup de céréale.
Nous avons fait l'inverse, beaucoup de viande, peu de légumes et presque pas de céréales.

On peut manger de tout, sans excès.

Maintenant, celui qui, de par ses croyances, veut être végétarien ou végétalien, est libre de son choix.

L'inflammation étant un mécanisme de défense naturel, je ne vois pas en quoi la consommation de protéines animales viendrait la modifier.

Ne confondons pas une inflammation intestinale en réaction avec une substance ingérée et une inflammation d'une bronche par perception d'un corps étranger "fantôme".

Si d'être végétarien guérissait l'asthme, il y a longtemps que ça se saurait et mis à part quelques urluberlus qui prétendent que ça vient de l'intestin ...
Comment ferais-je pour déclencher immédiatement une crise en pulsant sur une subluxation chondrocostale, et pour l'arrêter immédiatement en massant le point "d'arrêt", si la cause était intestinale ???

Ceci dit "on juge l'arbre à ses fruits".

Cordialement,
jacques


Re: Complément à votre théorie
Envoyé par : franck pithois (Adresse IP journalisée)
Date : lun. 30 décembre 2002 02:27:26

Bonjour Jacques,

Je voudrais participer a cette discussion si vous n'y voyez pas d'inconvenients. je suis le lanceur de sujet sur la sclérose et je vous remercie encore pour vos réponses et longue vie au gyroscope portatif!
je crois comprendre ce que veut exprimer benoit et qu'il n'hesite surtout pas a me contredire si je me trompe quant a ses propos.
je crois qu'il dit qu'entre deux personnes presentant EXACTEMENT les memes "desequilibres physiques" entrainant un asthme inspiratoire, celui des deux qui aura un regime plus equilibre (comme vous le conseillez a la vue de la dentition) aura des crises d'athme moins importantes que celui qui aura un regime trop carné. Tout ceci bien sur sans intervention sur le squelette par votre methode.
Il va sans dire qu'une fois le corps "rééquilibré", le régime alimentaire pourrait peut-etre entrainer des inflammations sur une autre partie du corps qui ne serait pas encore completement equilibrée.
j'espere ne pas trop avoir interferé sur ce sujet.
Je trouve votre forum tres interessant, il m'apporte beaucoup de reponses dnas pleins de domaines (cf. sujet sur le pso puisque mon pere souffre de cette maladie et voir consulter Monsieur Lemercier tres prochainement en esperant qu'il n'ait pas les memes complication que Marc).

Bien a vous

Franck.


Re: Complément à votre théorie
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : lun. 30 décembre 2002 04:37:09

Bonjour Franck,
"l'asthme" inspiratoire, tout comme le vrai asthme, sont déclenchés l'un par une irritation d'une fibre nerveuse, provoquant des paresthésies pharyngées (gratouillis dans la gorge) déclenchant un réflexe de toux ; l'autre par des messages anormaux issus d'articulations costales, mais perçus comme provenant des bronches.
En l'absence d'irritation ou de messages, ils n'y a pas de réaction.
Que l'on mange carné ou pas, le résultat est le même et en 20 ans, je n'ai jamais noté quoi que ce soit en ce sens.
Par contre, pour certaines pathologies, il est vrai qu'un changement d'alimentation peut apporter un soulagement ; en particulier pour l'eczéma.
Mais il ne s'agit pas de problèmes carnés, mais de produits comme chocolat, sardines à l'huile, produits laitiers de la vache, etc.
Le fois est perturbé dans l'eczéma et si on le fatigue avec certains aliments, la pathologie flambe.

Une alimentation raisonnable, comprenant une part de protéines animales ne pose aucun problème, l'excès oui. L'excès de viande rouge peut, chez certaines personnes produire des calculs rénaux ; l'excès de thé également ; tout comme l'excès de produits laitiers qui va augmenter le calcium sanguin au détriment du magnésium et renforcer des allergies existantes ou conduire à des états dépressifs.
Le corps a besoin de ce type de protéines, les légumes ou céréales ne les lui fournissent pas.

Le problème d'excès carné est à discocier des problèmes respiratoires tout comme celui de l'intestin et je me souviens d'une altercation avec un médecin renommé qui soutenait que celui ci était à l'origine de l'asthme en publiant ses travaux dans une revue : 5 cas traités, un succès, deux améliorations et 2 échecs ....... Comment établir une règle avec aussi peu de cas ?

Entendons nous bien, si quelqu'un désire s'astreindre à un régime particulier, c'est son propre corps et il fait bien ce qu'il veut avec ; par contre, je n'ai jamais orienté aucun de mes patients vers un régime alimentaire quelconque, hormis la suppression des produits laitiers de la vache (pas chèvre et brebis).
Comme j'ai 5 minutes, je vais vous expliquer pourquoi.
Les animaux sans fourure ont un lait qui contient des informations de construire une couche de graisse sous cutanée pour les protéger contre une déperdition de leur chaleur interne. Le premier rôle de cette graisse étant un isolement thermique. Tous les animaux à sang chaud vivant dans un grand froid ont tous une énorme couche adipeuse sous la peau.
Le porc, qui est peau nue rentre dans cette optique. Regardez un cochon de lait, ce n'est que graisse.
Pour un animal, s'éloigner de son petit, c'est le laisser livré à lui même sans la chaleur maternelle, s'il était nu, la déperdition serait telle qu'il serait en hypothermie ou mort au retour de la mère. Donc, cette graisse l'isole de toute déperdition interne.
Plus l'animal aura de fourrure, moins il aura de graisse sous cutanée ; celle ci va le protéger du froid (excluons le cas extrême des animaux des pôles).
Quand on tue un cabri, il n'y a pas de graisse sous cutanée, pas plus qu'un lapin ; la seule graisse est autour des intestins (réserve calorique alimentaire).
Le veau qui a un poil ras, doit donc avoir plus de graisse qu'un cabri et moins qu'un cochon.
Regardez le bébé humain, il est à l'image d'un cochon de lait, ne l'appelle-t-on pas "lardon" en language populaire ?
C'est pour cette raison qu'il ne faut pas sur-couvrire un bébé, il a trop chaud, transpire et risque plus le coup de froid (avec un courant d'air, l'évaporation de la transpiration produit du froid) que moins couvert.
Touchez son thorax, s'il est moite c'est qu'il est trop couvert !

Le lait est l'aliment du premier âge et après le sevrage, contrairement à la pression du lobby laitier, il n'est plus nécessaire.
Est ce qu'un éléphanteau, après son sevrage continue à tèter sa mère ?
Non, pourtant il n'a pas atteint sa taille adulte et il trouvera son calcium dans son alimentation naturelle. Est ce que les populations qui ne consomment pas de produits laitiers sont des nains ? Est ce que les populations qui en consomment en excès sont des géants ?
Non, les uns sont normaux et les autres sont gros, gras et difformes à l'exemple des gosses américains qui font 100Kg à 13 ans et qui se tapent du lait et des sodas à longueur de journées.
Ce sont très certainement des hormones qui contiennent cette information de stockage de graisse sous cutanée, dans le cas du lait produit par des animaux sans fourrure. Leur consommation, même sous la forme de fromages déclenche en nous ce phénomène de stockage adipeux.

A ne pas confondre avec la graisse stockée chez la femme, qui joue un rôle important dans sa fécondité. Lire l'article "rondeurs et fécondité", sur le site, dans la section "publications depuis 1985" à partir du plan de navigation. Article très consulté car référencé par beaucoup de sites féminins sur Internet.

Amitiés,
Jacques




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