Cher Monsieur Gesret,
ma fille de 4 ans a depuis l'âge de 18 mois une toux sèche, impossible à calmer avant longtemps, qui se déclenche après un épisode de rhume ou une bronchite. Elle a apparemment fait de l'asthme, qui a nécessité 4 séances de kiné (celui-ci a bien dit qu'elle avait les bronches rétrécies). Le pédiatre, parallèlement lui a prescrit du célestène (140 gouttes pendant 3 jours) que je ne lui ai pas donné (j'ai beaucoup de réticences à donner ce médicament) et des inhalations de lomusol. Elle m'a dit que c'était de l'asthme. Cette fois-ci, il n'y a pas eu de toux sèche et ma fille dormait bien. Mais une semaine après, une toux sèche, qu'elle n'avait pas eu depuis l'hiver dernier, est apparue et l'a tenue éveillée plusieurs fois dans la nuit et apparaissait aussi dans la journée. L'encombrement bronchique a réapparu. Je suis allée voir un autre pédiatre qui m'a dit qu'il fallait du célestène (140 gtes pendant 5 jours) et des antibiotiques car elle avait également une otite (tympan écarlate). Désemparée face à cette toux qui ne cessait pas et qui revenait en crises environ toutes les 4 heures, j'ai suivi cette fois-ci la prescription. La toux ne la gêne plus mais elle tousse encore quelquefois. Je m'inquiète de devoir lui donner du célestène à chaque fois, ce que je ne veux pas, mais que faire ? A la vue de votre site, j'ai une lueur d'espoir et je vais aller consulter un praticien formé à votre méthode. Qu'en pensez-vous ? J'ai toujours douté que ces crises soient de l'asthme, mais peut-être y a -t-il les 2 phénomènes : de l'asthme intermittent et un spasme du pharynx?
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à mon message.

Bonjjour Isabelle,
dites moi, l'accouchement de votre fille s'est passé comment ?

Bon, c'est la classique irritation du glossopharyngien que vous décrivez là : la toux sèche en est la principale caractéristique.

Par contre, en cas de surinfection, les bronchites sont "asthmatiformes", ne parlons pas encore d'asthme à cet âge, mais après 5 ou 6 ans.

La kiné respiratoire provoque beaucoup de subluxations de côtes, et empire le problème de cette façon.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les Pays-Bas ont abandonné ces techniques depuis 10 ans, sans pour autant qu'il y ait plus de problèmes ??

Allez donc voir un de mes praticiens, il va faire cesser ce problème et ainsi vous n'aurez plus besoin de médicaments.

Tenez nous informés.
Mes amitiés,
jacques

Merci de votre réponse.
L'accouchement de ma fille a été long et difficile et s'est terminé par les forceps. Je suis allée voir ensuite un osthéopathe qui a fait 2 séances de "rééducation".
Je vais contacter un de vos praticien, mais habitant dans le 28, je ne suis pas très gâtée. Par contre, je vais en vacances 15 jours à 50 km d'Aix en Provence. Je pense donc contacter M. Belloni, a moins que le traitement nécessite plusieurs séances assez espacées ? Mais en attendant, quel serait le meilleur traitement "d'appoint". Le bricanyl est inefficace sur cette toux. Dois-je par ailleurs faire le traitement de fond avec du pulmicort pendant un mois, que m'a prescrit le pédiatre. Je n'ai qu'une peur : que cette toux épuisante pour ma fille revienne à la prochaine rhinite.
Cordialement.

C'est bien ce que je supposais, l'accouchement a été difficile !

Quand un enfant vient au monde naturellement, sans qu'on "l'aarache" du corps de sa mère, il se "désarticule" légèrement pour franchir le passage, puis, dans les heures qui suivent, tout reprend sa place.
Quandon exerce de fortes tractions et rotations pour extraire l'enfant, on le "désarticule" (j'emploie ce terme dans le sens comme "se déhancher") au dela de ses limites naturelles ; il ne peut pas retrouver ses axes normaux suite à cela. Comme preuve, vous mettez un bébé sur le ventre, quelqu'un maintient son bassin en appui sur la table, vous rattocher les deux jambes en les tenant à hauteur de genous et vous constatez qu'il présente une jambe courte importante par rapport à l'autre ...

J'ai mis au point une technique très simple, non douloureuse, permettant de sortir son sacrum de sa rotation inclinaison ; immédiatement il ne présente plus de jambe courte.
La remise en place des côtes complète le travail que nous avons à effectuer.
Les tensions musculaires induites sur les muscles cervicaux, par cette rotation fixée de la cage thoracique et du sacrum, étant lâchées, lles cervicales se repositionnent d'elles mêmes sans qu'il soit nécessaire d'intervenir dessus. Dans de rares cas d'extraction très puissantes, nous intervenons sur les cervicales, par des mouvements absolument sans danger. 20 ans de pratique journalière et plus de 200 praticiens qui les appliquent sans aucun problème.
Tous les kinés savent que la musculature cervicale est attachée sur les 5 premiers segments thoraciques. Manipuler des cervicales sans positionner correctement ces 5 segments avant, ne permet pas de positionner correctement celles-ci, ni de les stabiliser.

Vous avez bien plus vite fait de faire un saut sur Paris, voyez Catherine, elle est spécialisée dans les petits enfants, la première séance devrait dégager tout ça. Même s'il en fallait une seconde, le gros des symptômes serait évacué. Catherie est prof. d'ostéopathie.

mes amitiés,
jacques