Bonjour,
Cela fait maintenant 4 mois que je vis un enfer. Je vais essayer d'être claire malgrès la multitude de médecins et l'évolution des symptômes. Tout à commencer en Janvier (début du mois), j'ai commencé à avoir une gène respiratoire à certains moment de la journée. Je pensais au début que c'était les restes d'une bronchite que j'avais eu fin décembre. La gène ne passant pas au fil des semaines, j'aicommencé àpaniquer. J'ai pris rendez-vous chez un pneumologue (qui me suivait quand j'étais plus jeune, car oui je suis allergique à plusieurs choses, surtout lié à la saisonnalité,comme le pollen, les cyprès...). Compte tenu de mon passif, il n'a pas mis longtemps à me diagnostiquer asthmatique. Il m'a tout de même fait un EFR très rapide (pneumologue très expéditif, en effet, lors de l'EFR, il ne m'a même pas laissé le temps de prendre mon inspiration correctement...donc le résultat je cite: "A la on est au bord de l'asthme!") Et c'était parti pour les corticoïdes! Aérosol, singulaire, bilaska et symbicort pour commencer. Ne voyant pas de changement, je suis retourné le voirplusieurs fois et il me disait que c'était normal, qu'on était en plein dans la période des cyprès (je rappelle que cela a commencé en Janvier et que cela dure encore!!). Je continue donc mon traitement... sans amélioration. Je constate seulement qu'à force de voir cela durer, mon état général et surtout psychologique se dégrade... Je vais donc voir un autre pneumologue (avec quelques autres spécialistes entre temps, ORL par exemple.) qui me dit, suite à un EFR plus poussé que je n'ai pas de trace d'asthme... Il me dit d'arréter le traitement et que c'était surement un reste de coqueluche. conclusion, autre traitement (pneumorel et néocodion, super, je passe de la cortizone à la codéine). Je n'ai pas suivi longtemps ce traitement car je ne le supportais pas. Toujours aucun changement. Je repars chez le pneumologue (le premier) et c'est reparti pour le traitement de l'asthme et en plus un traitement anti reflux... Toujours rien. Mon généraliste m'a envoyé faire radio poumon, radio sinus, par la suite, scanner poumon, rien (je précise que je ne fume plus et que je fumais déjà peu.). Ne voyant toujours aucune amélioration après plus de 3 mois de calvère et état général en berne, mon généraliste m'envoi aux urgences d'avignon. Ils me recoivent et prises de sang en tout genre, re-scanner thoracique (à peine deux semain après le premmier, un record pour un non fuleur de 27ans!!). Je suis donc admis en pneumologie pendent 4 jours, bien que le scanner et les prises de sang n'aient rien révélé. Ils voulaient voir l'évolution. Pendant 4 jours, j'ai eu droit à un traitement à peu près similaire à celui que j'avais à la maison, résultat, Peak Flow bas, entre 450 et 500 mais pas catastrophique et très stable malgrès les traitements... J'ai quand même eu en cadeau, à la fin de mon séjour, un bonne grosse fibroscopie (qui est de loin le pire examen auquel j'ai eu droit) qui a révélée, selon les pneumologues que j'avais je cite: "Les plus belles bronches qui étaient passsées sur le billard". Je pars de l'hôpital rassuré mais mon problème reste entier!! J'ai eu l'hopital au téléphone depuis et apparament, tout va bien (pas de coqueluche, peu de chance d'asthme, rien...). Je tousse toujours. Une toux rauque, que je qualifierais de laryngée, productive le matin (mucus assez sales) et la toux devient sèche et rauque. Mon généraliste m'a remis sous pulmicort, symbicort et bilaska, avec en plus en déstressant... On m'a redirigé vers un pneumologue d'aix en provence et un d'avignon avec lesquels j'ai rendez-vous en fin de mois. J'ai également rendez-vous chez un gastro et un ORL la semaine prochaine. Bientot j'aurais besoin d'un psychiatre avec ces conneries. Je n'en peux plus! Je ne fais plus de sport, je ne sort quasiment plus, je suis de mauvaise humeur... et je tousse et je respire moin bien à certains moments de la journée. J'ai comme l'impression que quelqu'un mets son doigt continuelllement sur ma trachée, ce qui me donne envie de tousser et... toux rauque, expiration rauque (seulement quand j'expire très fort). J'ai pris rendez-vous chez unpraticien de la methode Gesret à Pernes les fontaines dans le Vaucluse... J'ai ma première séance le 12 Mais (Je vais peut-être rappeler pour savoir s'il ne peut pas avancer un peu mon rendez-vous car je suis à bout.) Qu'en pensez vous? d'où ppeut venir cette satanée toux? pourquoi mon peak flow est si stable et bas? Le praticien du Vaucluse est-il compétent?
Merci d'avance de votre attention.

Bonjour,

Votre problème se résume par, entre autres, une première côte et une première cervicale malpositionnées !

Frédéric réglera la problème, n'hésitez pas à l'appeler pour qu'il vous prenne en urgence.

Amicalement,

Sébastien Bouchet

Responsable du réseau méthode Gesret® / Head of the Gesret method® network

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Re bonjour,
Tout d'abord merci pour la rapidité de votre réponse. Vous pensez vraiment que le problème se résume à cela? J'ai également un point dans la gorge depuis des mois (en même temps que la toux à peu près). à droite de la gorge vers la tyroide. J'ai mal quand je bail et quand je tousse trop fort. Mais rien selon l'orl et les pneumos. Pensez-vous que cela peut-être lié?
J'ai eu le praticien il y a deux semaine à peu près au téléphone. il m'a dit qu'il était surchargé, vous pensez qu'il me prendra en urgence si je lui demande?
Merci d'avance

Bonjour,

Je vous confirme que vous êtes probablement "complètement" déstructuré ! Et que la toux laryngée (y compris le point dans votre gorge) provient d'une malposition de votre première cervicale qui irrite le nerf glosso-pharyngien, et elle est maintenue dans cette position par une première côte subluxée.
C'est pour cela que tous ceux que vous avez vous jusqu'à présent n'ont rien trouvé, car ils n'ont pas cherché de ce côté là.
Nous rencontrons des plusieurs cas par semaine similaires au vôtre dans nos cabinets.
Appelez Frédéric de ma part et expliquez lui votre cas, et je suis sûr qu'il pourra, dans la mesure de ses possibilités, vous prendre en urgence.

En attendant, utilisez le point d'arrêt de la fausse crise d'asthme dont le lien est dans ma signature.

Vous pouvez lire ce témoignage : [www.asthma-reality.com]

Et celui-ci : [www.asthma-reality.com]

Le forum contient plusieurs témoignages similaires, n'hésitez pas à le parcourir.

Je reste à votre disposition,

Amicalement,

Sébastien Bouchet

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Merci pour vos réponse. encore une petite question. Si tout cela est du à un probleme de cervical,à quoi est due la production demucus??

Une dernière question. pour ce qui est des expectoration? Si ce n'est qu'un problème de destructuration.
Merci

Bonsoir,

Vous aurez la réponse à toutes vos questions sur le site, Jacques a décrit tout cela en détails.

Vous produisez du mucus car votre troisième côte à droite est subluxée (mais il y en a probablement d'autres, je vous réponds par rapport à vos questions, comme la toux et le spasme laryngé ont un lien avec la première cervicale maintenue malpositionnée par une première côte subluxée....).

La production de mucus peut aussi être produite, hors déstructuration, par la présence de virus ou de bactéries (c'est un moyen de défense).

Vous toussez, vous produisez du mucus, vous expectorez.

Amicalement,

Sébastien Bouchet

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Je veux juste appuyer la réponse de Sébastien bouchet en tant que "victime" (!) de cette satanée cervicale.

J'ai toussé non stop avec expectoration pendant 3 mois. Pourtant je connaissais la méthode, mais j'étais persuadé que je faisais bronchite sur bronchite.

Tou(x)t s'est arrêté net après restructuration: boule dans la gorge, difficulté inspiratoire, toux, acouphènes, etc..., tout se joue là haut. J'en fait encore l'expérience aujourd'hui.

J'ajoute, pour l'apprendre à mes dépens, que les 3/4 jours qui suivent les séances sont cruciaux au niveau posture. Je sens mon corps est en plein boulot pour reprendre ses axes, presque fragile et même un geste trivial (comme tendre un bras un peu vite ou tourner la tête trop rapidement 5mn après le lever) peut amener une crispation musculaire qui en cascade va conduire à mal se positionner par compensation.

Il faut vraiment s'écouter, chercher les signaux toujours positif du corps comme le dit Sébastien. Cet état se dissipe de jours en jours jusqu'à retrouver des sensations de "solidité". Après la séance j'aime aller marcher tranquillement, c'est encore l'activité la moins risquée: pas de risque de mal s'asseoir, de mal s'allonger ou d'aller tendre le cou en consultant son portable... et l'activité se marie bien avec la sensation d'apaisement post-séance.

Bref... je m'égare mais foncez consulter !