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globalité
Envoyé par : Rémi LEBEAU (Adresse IP journalisée)
Date : mar. 4 novembre 2003 12:47:13

Monsieur GESRET,

Je suis toujours aussi intéressé et admiratif de ce que vous faites, malgré le fait que je connaisse vos methode et votre site depuis maintenant presque un an...je le visite régulièrement...étant thérapeute car il est une source d'informations trés intéressante...ne serait ce que le forum car l'aspectapproche relationnelle transparait au dela des mots tapés...

Je vous remercie pour cet attitude de votre part...elle est à mon avis un des nombreux exemple que les Hommes avec un grand H devraient avoir...

Je ne vous écris pas pour vous passer de la pommade,(même si c'est la votre...vous savez celle pour le psoriasis...rire), mais pour vous ammener à quelques réflexions de ma part.

je prends beaucoup d'interêt à lire votre livre sur l'ostéopathie et l'acuponcture( que je n'ai pas terminé car il ne faut pas seulement le parcourir), je vous recontacterai donc le cas échéant afin de vous faire part de mon avis.
Mais je constate une chose et je vais la développer:

vos techniques structurelles qu'on les appelles ostéopathique, chiropractique ou pas ont des conséquences mécaniques...physiologiques...foctionnelles...énergétique et émotionnellles évidentes... je ne reviens pas la dessus.

que la posture passée soit à tendance de reproduction et perturbe à nouveau le schéma corporel et bloque à nouveau les articulations et les zones impliquées, c'est aussi une évidence.

que des mauvaises habitudes fassent la même chose...idem

Que la physiologie soit liée aux comportements et aux expressions génétiques(vous voyez ce que je veux dire, par exemple dans les sur developpement cellulaires benins puis malins)...idem

mais je suis dérangé par le fait que vous mettez néanmoins de coté le fait que la personne puisse par ses émotions ou ses états d'ames ou son ensemble de fonctions émotionnelles puissent être la cause primaire de symptomes allergiques ou autres...en gros...que les personnes présentent symptomes exprimant des dysfonctionnements par rapport a des troubles ostéo articulaires..c'est logique

mais on peut aussi avoir des personnes dont le fonctionnement normal de réaction par rapport à l'environnement est une réponse immunitaire excessive qui entrainera par la suite des troubles ostéo articulaire réactionnels mais secondaires....

qu'en pensez vous????ne peut il pas exister des causes emotionnelles primaires???

merci


Re: globalité
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : mar. 4 novembre 2003 15:00:34

Bonsoir Rémi,

j'en rougis d'émotion car venant d'un professionnel, j'apprécie d'autant plus ce que vous avez écrit ;o)

le forum est l'endroit le plus visité de mon site, je le constate aux statistiques mensuelles (entre 5 et 7.000 lectures ! En tout, j'approche les deux millions de pages lues par an sur l'ensemble du site).
C'est un endroit où tous ceux qui désirent me poser des questions peuvent le faire et surtout, je réponds en général quelques minutes après le message. J'ai eu un accident lombaire qui m'oblige à rester assis depuis 1999 - c'est dire que je suis devant mon matériel de 9 heures à 2 heures du matin, tous les jours - et me permet de répondre quasiment de suite !
Le principal défaut d'un forum, est qu'à une question posée il n'y a pas de réponse avant une semaine .... Un forum doit être "vivant" et donner envie à tous d'y parler de leur problèmes, il finit même pas s'installer des liens avec certains, qui poursuivent régulièrement le contact par des échanges d'emails directs. En tout, j'en reçois pratiquement une centaine par jour et vous comprendrez que je n'ai pas un instant d'ennui :o))

Pour en revenir à mes deux livres, je vous met au défi de trouver les deux erreurs volontaires qui y sont incorporées (Deux persones seulement les ont trouvé à ce jour) ; elles sont là exprès pour contrer un plagiat ... qui les reproduirait et je pourrais le prouver.
10 ans pour écrire le premier et 6 pour le second ; comme c'est un ouvrage technique, chaque mot à son importance et seulement les parcourir n'apporterait pas la compréhension parfaite des mécanismes exposés. Bonne lecture et posez vos questions quand vous voulez.

"Que la physiologie soit liée aux comportements et aux expressions
génétiques" .../...
Non, il y a matière à discussion.
Si l'on prend l'accident génétique (ex: trisomie) oui, la physiologie est liée, même la psychologie qui s'en suit.
Mais j'ai une théorie sur les modifications génétiques, que j'avais d'ailleur exposée au P. Dominique Bertrand (1994) - lorsqu'il m'avair reçu au ministère de la santé - et qui semble se prouver au fil du temps.
La question est : la modification génétique est elle à l'origine de la pathologie, ou bien la pathologie est elle à l'origine de la modification génétique ?

Ce qui change tout, n'est-ce pas ?

Je m'appuie sur plusieurs critères :
- certaines pathologies sont décrites depuis bien avant notre ère, telle que le psoriasis que l'on appelait "la lèpre sèche"
- par le jeu de la reproduction, si un gene était transmis, aujourd'hui la totalité de la population serait couverte de psoriasis
- quand une pathologie se déclare, les systèmes de défense de l'organisme se mobilisent pour "assumer la survie de l'espèce" et pour ce faire utilisent - on le sait depuis peu en fait - ce que l'on a appelé les interleukines et interferon.
Ces protéines naturelles se comportent, pour certaines, en messagers capables de pénétrer les cellules et aller activer certains codons de l'ADN, ce afin que la cellule, usine chimique, se mette à produire les substances nécessaires pour luter contre la pathologie en question.

Alors, si l'on annonce régulièrement et tous les deux ans "qu'un labo vient de découvrir un gene de l'asthme", jusque là, je pense que c'est uniquement pour faire rentrer de l'argent dans les caisses !

J'avais dit à mon interlocuteur : "vous verrez, dans dix ans on constatera que les thérapies basées sur la génétique ne conduiront qu'à l'échec".

Un principe absolu "le corps ne fabrique que ce qui lui est, ou semble utile pour assumer sa survie".
S'il décide que ses cellules doivent produire telle ou telle enzyme ou protéine, en essayant de l'en empécher, il remettra tout en ordre dans un délai très court, sinon, une autre pathologie plus grave se réveillera ailleur.

Toutes les expériences conduites à ce jour ont été des échecs ; les fameux enfants traités en France, qui ont fait l'objet d'un tapage médiatique monstre ... l'un est mort les autres ont développé des cancers.
Aux USA, les expérimentations qui sont en cours ont été interrompues et le fric déserte les labos.

En ce qui concerne le retentissement psy sur certaines réponses immunitaires, c'est indéniable, mais n'explique en aucun cas pourquoi un psoriasis se développe sur une zone particulière, et pas partout, ainsi que ce qui différencie ses formes d'expressions.

En aucun cas un problème psychoaffectif ne peur entrainer une série de subluxations chondrocostales induisant de l'asthme :o)
L'inverse, oui.
J'en ai la preuve depuis des années et l'ai démontré à tellement de reprises que c'est impossible de penser le contraire.

Au fait, quand un nouveau né est couvert d'eczéma, est ce émotionnel ?
Si c'est le cas, je ne comprends pas pourquoi leur sacrum est bloqué en torsion, avec une jambe courte de près d'un centimètre (sic) et que tout le côté droit du thorax est bloqué en postériorité ... ne serait ce pas les gestes obstréticaux qui seraient à l'origine de tout ça ?

La réponse est OUI.

Toutes mes amitiés,
Jacques


Re: globalité
Envoyé par : Rémi LEBEAU (Adresse IP journalisée)
Date : mer. 5 novembre 2003 03:02:41

Pour en revenir à votre livre...je ne suis certainement pas assez pointu en neuro physiologie pour pouvoir chercher les deux aiguilles dans la tonne de botte de foin de votre ouvrage et je me limiterai à apprécié ttes les choses vraies malgré les deux erreurs...

Quand à ce que vous dites je suis tout à fait d'accord et vous avez compris l'essentiel de mon propos.
quand je parlais de génétique j'expliquais surtout le fait qu'un eventuel cancer (programmé par la spécificité de notre individu) pouvait se développer par multiplication cellulaire sur un territoire précis, een dysfonctionnement...je reprends pour cela votre exemple à savoir celui du cancer du sein chez la femme...que vous ne pouvez affirmer(pour ne pas vous impliquer a tort) , ca n'engage que moi .

quant aux bébés qui viennent de naitre, je suis également d'accord mais,
dans l'hypothèse que chez un jeune enfant( puisque vous pouvez affirmer le plus de réussite sur cette tranche d'age) si toutes( je vais trés loin , là , j'en conviens) les corrections concernant une symptomatique sont apportés, si nous estimons avoir effectué notre travail, que nous permettons au territoire en question de ne plus etre celui d'expression de la pathologie, que la cause première est dans ce cas, émotionnelle...comment va t elle s'exprimer???


Re: globalité
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : mer. 5 novembre 2003 07:38:00

Bonjour Rémi,

je ne pense pas qu'un cancer soit "programmé", mais qu'il soit le résultat d'un mécanisme de défense, du moins d'un mécanisme de "réparation".

Ma vision de ce mécanisme de réparation est la suivante :
- le système central a la "vision" de l'ensemble du corps au travers du système nerveux périphérique ; c'est la définition faite par Antonio R Damasio dans son livre "L'erreur de Descartes, ou la raison des émotions".
- partant de ce principe, nous allons prendre comme hypothèse que la compression d'une racine nerveuse bloque la transmission des informations provenant d'une petite zone corporelle
- dans ce cas, le système central aura la vision d'un trou et toute anomalie détectée provoquera une réaction de sa part (il est indénialble, et je l'affirmais déjà en 1987 que le système central envoie des informations au système immunitaire, ce qui a été prouvé depuis par les recherches effectuées en psychoneuroimmunologie)
- un trou dans une zone ne peut exister, donc il faut le combler, mais comment ?
- par la réactivation du facteur de croissance dans les cellules qui bordent ce "trou", simplement pour le boucher. Mais comme les nouvelles cellules ne sont pas "vues" par le système central du fait qu'en vérité c'est un trou fantôme, la multiplication cellulaire va continuer indéfiniment.

Ce schéma réactionnel est identique pour les lypomes graisseux et la cellulite : l'augmentation de la couche adipeuse sous cutanée pour se protéger contre une information thermique fantôme (ce qui m'a valu une publication, en 1987, dans la revue du Sydicat National de la chirurgie esthétique française ... et par la suite, des ennuis avec le conseil de l'Ordre pour son secrétaire général qui avait osé publier mes observations).

J'ai développé une théorie à partir des travaux de Ronald Melzac, concernant une neuromatrice cérébrale (innée) et une neurosignature recueillant toutes les informations corporelles permettant de vérifier l'intégrité du corps ; si les deux correspondent, le résultat est "tout ceci est bien à moi" ; si une zone ne correspond pas de conclure "ceci ne fait pas partie de mon corps, je dois le rejeter" !
Ronald Melzac prenait comme exemple l'anosognosie qui fait qu'une personne rejette sa propre jambe hors de son lit en pensant qu'elle n'est pas la sienne. Mais il s'arrête à ça et ne va pas plus loin dans son raisonnement.
En associant les travaux de Damasio et les siens, j'ai eu l'idée que cette neuromatrice et neurosignature pouvaient également s'appliquer aux défenses immunitaires "ceci ne fait pas partie de mon corps, je dois le rejeter". N'est ce pas là le principe même du système immunitaire ?
Sauf qu'il faut admettre qu'il n'a pas son "indépendance" totale : qu'il peut renseigner lui aussi le système central et que l'inverse soit également possible. C'est on ne peut plus logique.

J'en suis arrivé à certaine conclusions : s'il existe bien une neuromatrice cérébrale associée à une neurosignature corporelle, il manque un élément à mon avis le plus important, cette neuromatrice est globale et il doit obligatoirement exister d'autres neuromatrices "primaires".
En effet dans la phylogénèse, ce qui se développpe en premier ce sont les ganglions spinaux, qui vont se prolonger par la construction des ganglions viscéraux ; et quand cela sera construit et que l'organe sera opérationnel, le système central trouvera sa prolongation dans la corde spinale dont la gouttière va se refermer et seulement là, les cylindraxes des ganglions spinaux effectueront leurs connexions avec la moelle et formeront les différents noyaux.
En un mot, l'usine corporelle se construit avant même que le système central ne soit opérationnel ; donc, les ganglions spinaux sont d'une importance remarquable puisqu'ils contiennent les informations qui vont permettre de fabriquer un foie, par exemple ...
Il est impossible que les "plans de construction" soient uniquement codés sous une forme chimique, surtout concernant la forme et le volume. Pour la fonction, oui certainement.
La système le plus élaboré qui pourrait contenir une telle masse d'informations dans un si petit espace est un hologramme ; ce qui impliquerait que l'enroulement de l'ADN soit programmé d'une certaine manière afin que sollicité par un "éclairage spécial" il projette dans l'espace la forme à réaliser ainsi que son volume. Maintenant reste la question principale, quel est cet "éclairage" qui permet la projection de l'image ? Pourrions nous envisager un champ morphogénétique ?
Pour raisonner, je me place toujours du côté de celui qui doit réaliser l'action et je cherche comment et par quels moyens je pourrais y parvenir, c'est simple !

Donc, j'en reviens à dire que beaucoup de choses sont effectivement programmées et qu'un choc affectif, par exemple, peut influer sur des capacités de réponses (prouvé, la tristesse abaisse les réponses immunitaires) mais pas la "programmation" génétique d'un futur cancer, ça heurte mon raisonnement puisque ça impliquerait une notion de fatalité.

Concernant les bébés qui souffrent de l'extraction "musclée" lors de leur naissance, effectivement, j'ai eu la preuve qu'en corrigeant les blocages articulaires qui maintiennent tout leur corps dans un système de torsion, les résultats étaient la disparition totale dans les trois semaines suivantes de leur eczéma. Là, il n'y a rien d'émotionnel, c'est du concrêt !

Je pense que le comportement d'un individu est surtout lié à la vision de son Moi, qui en fait est la vision qu'a son système central de l'ensemble de son corps par l'intermédiaire du système périphérique ...
Si le poumon est vu comme non conforme dans sa fonction, en cas de nécessité de "fuite" devant un événement, la réaction comportementale de l'individu sera différente de celle d'un autre dont la fonction respiratoire est "vue" comme normale par son système central.

En tradition chinoise, le poumon correspond à la tristesse :o)

Autrte principe : pourquoi un nouveau né réagit-il différamment d'un autre, l'un se porte bien, l'autre pas ?
A l'examen clinique de sa structure, le premier n'a aucune restriction de mobilité articulaire, le second est fixé dans un système de torsion (sacrum, côtes) ; si l'onrétablit la normalité structurelle chez celui ci, il n'a plus de pathologie.
Ne dit-on pas que la structure gouverne la fonction ?

Prenons une image pour comprendre le comportement : deux personnes habitent dans deux maisons. La première est construite dans les normes, la seconde à ses fondations affaissées, des fissures dans les murs, des portes et fenêtre qui ne sont pas étanches, et une toiture dont les tuiles ne sont pas parfaitement jointes.
Il arrive un gros orage ; celui qui habite la maison normale n'en fera pas cas, sera tranquille et n'éprouvera aucune inquiétude.
Le second verra rentrer de l'eau par ses fenêtres disjointes et également des fuites venant de sa toiture ; il sera en alerte pour protéger ses biens, attrapera même un coup de froid, mais en toute certitude il sera dans un état d'angoisse.
Pourtant, il s'agit du même événement pour les deux parsonnes, ce qui différencie leur comportement, c'est l'état de leur maison.
Pour un être humain, c'est la même chose :o))

Suis-je assez explicite ?

mes amitiés,
Jacques


Re: globalité
Envoyé par : Rémi LEBEAU (Adresse IP journalisée)
Date : mer. 5 novembre 2003 08:39:27

vous êtes on ne peut plus explicite, on se rend compte qu'il s'agit d'un vaste sujet qui n'est pas prêt de délivrer tous ces secrets...

Le comportement d'un individu est surtout lié à la vision de son Moi est également mon avis, il suffit pour cela de prendre l'exemple de la confiance en SOI ou en MOI...et nous résumons tout...celui est est suffisamment centré et confiant en lui aura un comportement dynamique et conducteur de sa vie.

cette notion de fatalité qui heurte votre raisonnement, heurte le mien également c'est la raison pour laquelle je travaille sur plusieurs plans pour que ma conviction profonde se transforme en certitude et s'exprime de manière permanente dans mes actes de thérapeute...le temps.

et c'est là où nos points de vue ne convergent pas encore...vos certitudes excitent mes convictions sans les conforter suffisamment...

merci pour votre attention et ces excellents dialogues


Re: globalité
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : mer. 5 novembre 2003 09:25:11

Cher Rémi,
quand vous me donnerez l'occasion de vous démontrer , dans la pratique, que mes arguments ne sont en fait que le fruit de mes observations et constatations, vous pourrez alors conforter vos propres certitudes :o)


La vérité est un diamant, avec ses multiples facettes : de mon côté je vois parfaitement une des facettes et peut en décrire le type d'irisation qu'elle émet et ce que j'observe s'avère juste à la mise en pratique.
Mais d'autres hommes voient aussi une de facettes de ce diamant, ils décrivent également avec justesse ce qu'ils voient et mettent en pratique.


La vérité n'est donc pas détenue par un seul homme, mais ses facettes par un plus grand nombre. En l'admettant, on reconstruit petit a petit La vérité, mais sans arriver à la vision globale.


La médecine aussi détient sa "facette" de vérité, c'est indéniable, mais pourquoi veut elle l'imposer comme seule vérité en excluant toute autre vision de l'homme qui ne renforce pas la sienne ?


Il y a bien sur du vrai dans la voie psy, mais jusqu'à présent, aucune preuve irréfutable n'a été mise en avant.
La psychoneurimmunologie a apporté quelques preuves incontestables, mais en aucun cas la solution .... Il leur manque l'explication du : pourquoi une pathologie se fixe dans une zone qui peut être différente sur chaque personne à partir d'un état émotionnel identique ?


La solution tient en quelques définitions :
- il ne peut exister une réaction dans une zone corporelle quelconque, sans qu'il existe UNE CAUSE entre cette zone et le système central ! C'est-à-dire quelque part sur le système périphérique qui établit la liaison entre ce territoire et le système central :o))
- le corps ne peut gérer qu'un réflexe à la fois ; la potentialité pathologique est en place, mais ne sort pas car le système arrive à gérer l'a-normalité endogène ; que survienne un événement exogène qui va mobiliser la partie conscient su sujet et la gestion inconsciente de l'a-normalité sera abandonnée = apparition de la pathologie.


Et l'on dira, c'est à cause de la perte de sa mère qu'il a développé un psoriasis !
Non, il avait la potentialité pathologique en lui, depuis des années, et le choc émotionnel n'en a pas été la cause, mais le déclencheur, ou révélateur.


Si à un choc psychoaffectif particulier, correspondait une zone cutanée métamérique constante, j'admettrais la cause psychosomatique ... mais ce n'est pas le cas !


Le grand problème, c'est la confusion entre les effets et la cause.


Toutes mes amitiés, et à notre prochaine discussion :o)
Jacques


P.S : si d'autres lecteurs veulent participer à ce sujet, donner leurs avis ou poser des questions, ils sont les bien venus, ici c'est un espace public où les conversations ne sont pas "privées".


Re: globalité
Envoyé par : Pascal (Adresse IP journalisée)
Date : jeu. 6 novembre 2003 04:09:18

Bonjour,

Devant ces réflexions, je me permets d’apporter mon témoignage. Il ne me concerne pas directement mais un membre très proche.
Cette personne a consulté pour des spasmes inspiratoires. Mais au niveau comportemental, elle était très pessimiste, pas sure d’elle et voyait beaucoup de choses « négativement».
Je peux affirmer qu’après les manipulations son comportement a changé (sitôt redescendu de la table). C’était assez impressionnant. Tout était devenu beau dans le meilleur des mondes. Le comportement avec l’entourage était devenu aisé. Plus de conflits pour un oui ou pour un non. Un vrai régal :o)
La seule difficulté selon moi et vue du côté patient est de faire tenir la stature.

Amitiés

Pascal


Re: globalité
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : jeu. 6 novembre 2003 05:17:37

Bonjour Pascal,
vous mettez le doigt sur un point très important : la stabilisation de la stucture !

Une personne prend des habitudes et inconsciemment n'en sort plus ; ce sont des réflexes acquis. Nous effectuons un gros travail d'éducation posturale pour leur donner toutes les chances de conserver leur stabilité nouvellement re découverte.
Que soit en position debout, assise ou couchée, une personne déstabilisée s'installe toujours dans le sens de ses lésions.

Si sa jambe est courte à droite (fausse dans la majorité des cas), au repos, elle s'appuiera automatiquement sur sa jambe droite, mettant tout son corps en attitude "scoliotique" de compensation.
Son bassin est en torsion, de par cette cause, donc, assise, elle s'appuiera plus sur une fesse que sur l'autre et croisera ses jambes automatiquement pour compenser le déséquilibre ; faites l'expérience : quand vous voyez une personne assise de cette manière, posez lui la question "sur quelle fesse vous appuyez vous le plus" ?
Cette personne prendra conscience qu'elle est assise de travers et vous lui demanderez alors de s'asseoir avec la même poids sur chaque fesse, puis demandez lui d'essayer de croiser ses jambes comme avant ... elle ne le pourra pas !

Mais elle ne se sentira pas bien assise comme ça et reviendra instinctivement dans sa position de torsion.
Pour les enfants et adolescents, le problème est différent, ils sont assis très en arrière, sur les cuisses et non sur les fesses, le dos entièrement mis en cyphose et le menton pointant en avant à l'image d'une tortue sortant sa tête de sa carapace !
Quand on est assis sur ses fesses - en réalité sur les ischions, partie située à la base des iliaques, curieusement évidée "en voûte" et dont la base est plus épaisse ce qui fait que c'est un point d'appui naturellement renforcé pour recevoir le poids du corps. Donc, je poursuis, assis sur les ischions et placer les lombaires dans leur courbure naturelle (en lordose) puis relâcher les épaules et le thorax pour que les dorsales se placent naturellement dans leur cyphose. Là on est parfaitement assis, c'est à dire que le dos est placé dans une position quasiment identique à la position debout.
Regardez un enfant assis et torse nu : il est effondré sur lui même, ses lombaires sont inversées en courbure, ses dorsales également, se creusant au niveau des omoplates, les faisant ressortir comme des ailerons ; debout, le thorax de cet enfant sera tout plat devant au lieu d'être fortement bombé, ainsi que creusé à l'arrière au lieu du contraire.
Un thorax ayant cet aspect en monnaie courante !
La capacité respiratoire s'en trouve presque diminuée de moitié et la respiration au lieu d'être thoracique est en grande partie abdominale.

Pourquoi ce constat et quelle est l'origine de cette habitude de s'asseoir tant en arrière ?

Quand un enfant est tout petit, il est assis dans une chaise spéciale "bébé", tout à fait à sa taille.
Puis il grandit et ne tient plus dedans, alors on l'installe "comme un grand" sur une chaise d'adulte et c'est là ... que l'imprégnation va commencer.

Avez vous essayé de vous asseoir sur une table ? Pouvez vous le faire sur vos fesses ? NON, vous êtes obligé de vous asseoir le plus loin possible en arrière pour ne pas tomber en avant : dos arrondi, effondré sur vous même. Certains chicaneurs me diront "mais non, moi je peux le faire et avoir le dos droit" !
FAUX, le corps est rigidifié "droit", mais que sont devenues les courbures naturelles ? Les lombaires sont en inversion de courbure et les dorsales également (j'appelle cela un dos de grenouille, regardez en une image, vous comprendrez pourquoi). Cette position ne peut pas être conservée.

Pour être assis correctement il faut quatre points d'appuis : les deux ischions et les deux pieds, c'est logique et simple.
Alors me direz vous "que faire" ?

j'ai trouvé la solution il y a bien 15 ans : acheter un tabouret en bois blac, une planchette à faire découper dans de l'aggloméré, deux cornières en fer et une dizaine de vis à bois.
Installer la planchette comme le marche pied d'un escabeau de façon à ce que les pieds de l'enfant puissent s'appuyer dessus, avec une inclinaison des cuisses par rapport au thorax d'environ 120° ; le faire asseoir sur ses fesses, les pieds posés sur la planchette et lui dire "fais toi beau et grand", vous serez surpris, l'enfant se met immédiatement en position idéale, antéversion du bassin plaçant ses lombaires en lordose mais tirant un peu trop sur son thorax, il suffit de lui dire de relâcher ses épaules et c'est impeccable. Si on lui fait prendre cette habitude, il la conservera toujours. Il grandit ... on abaisse le repose pied, tout simplement, jusqu'au jour où ses jambes sont assez longues pour toucher le sol sans artifice.
Il n'est pas nécessaire d'investir dans un matériel coûteux :o)

Couché, c'est la même chose, si quelques cervicales sont bloquées en rotation d'un côté, la personne se couchera sur le ventre, la tête tournée dans le sens de la mobilité ; ce pour relâcher les tensions musculaires.

Alors, quand on remet de l'ordre dans tout ça, il reste les habitudes inconscientes dont la personne est imprégnée depuis parfois des dizaines d'années - mais l'imprégnation se fait très rapidement, on pourrait dire "de suite" après l'incident ou l'accident déstabilisateur.

Ces habitudes, les baskets et les cartables trop lourds sont notre "chemin de croix" !

Amitiés à tous,
Jacques


Globalité et stabilisation
Envoyé par : CATH (Adresse IP journalisée)
Date : jeu. 6 novembre 2003 11:24:32

"Mais elle ne se sentira pas bien assise comme ça et reviendra instinctivement dans sa position de torsion."

Je suis frappée de constater comment ces observations s'appliquent à mon cas et je me demande comment ne pas revenir en torsion ? je précise que je suis allée voir un des "praticiens Gesret" il y a quelques mois mais que les manipulations n'ont pas permis de récupérer le décalage du bassin debout d'où une talonnette dans la chaussure ; mais pour la position assise, il faut mettre une cale ou bien s'efforcer de poser les deux pieds bien à plats ?

Ma question est un peu terre à terre par rapport au début de la discussion que j'ai également beaucoup appréciée ; je ne connaissais l'utilisation de l'image du diamant pour la vérité mais je l'a trouve particulièrement pertinente (et diplomatique).

Merci d'avance pour la réponse,

Cath


Re: Globalité et stabilisation
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : jeu. 6 novembre 2003 11:58:59

Bonjour Cath,
le fait d'avoir une petite cale pour que votre bassin soit de niveau (après remise en place de l'ensemble de la structure), n'induit pas de se mettre une cale sous une fesse :o))


Vous êtes tout simplement repartie dans vos habitudes et j'ai bien peur que de ce fait, le travail soit à réviser !!!


Il faut être assis en faisant attention d'avoir le même poids sur les deux fesses et mettre les pieds, soit à plat soit légèrement vers l'arrière et les talons un peu relevés.
Le problème principal c'es qu'au début il faut être conscient de bien s'asseoir, au bout de 15 jours, vous n'y faites même plus cas, l'habitude est prise de bien se positionner.


C'est très facile, si vous êtes bien assise, vous ne sentez plus aucune tension dans votre corps !


Les ergonomes qui disent "il faut s'asseoir bien à fond et appuyer le dos contre le dossier", n'ont vraiment jamais étudié la position spatiale du sacrum en position debout puis assise.


Je ne suis pas vraiment "diplomate", mais essaie d'être objectif, pourquoi nierai-je que la médecine détient également sa facette de vérité ?
Vu les progrès effectués dans certains domaines, on ne peut que l'admettre. Dans d'autres domaines, là c'est de l'obstination pure et dure !


Concernant l'image de la vérité/diamant, je l'ai utilisée dans mon second livre avec cette petite introduction :
Il viendra une époque
où le serpent s'accouplera au dragon
de leur union jaillira la connaissance
comme d'un diamant la lumière.


Le jour où la médecine moderne acceptera son union avec la médecine traditionnelle, et vice - versa, l'éclairage de la connaissances de l'un par celles de l'autre permettra de faire de grands progrès.
J'ai démontré dans mon second livre que l'acupuncture et l'ostéopathie reposaient toutes deux sur des bases neurophysiologiques précises et indéniables, en réunissant mes connaissances en acupuncture traditionnelle et tous les écrits des plus grands neurologues (Paul Chauchard, Guy Lazorthes, Delmas, Laux, etc.) et aussi à partir des écrits de Bykov qui avait décrit des mécanismes réflexes avec une précision jamais égalée. La phylogénèse est également une des clé de cette connaissance, bien trop souvent négligée !
Bykov a écrit, entre autre :
"Les données empiriques, si vastes et si diverses qu'elles soient, auront toujours une portée relative pour la connaissance de la réalité.
Seule l'imagination créatrice permet de se libérer des limites de l'empirisme et d'exprimer des hypothèses assurant le progrès des recherches expérimentales."
Bykov, ainsi que Claude Bernard (en tant que philosophe, car en tant que
médecin ... il est très contestable, surtout ses expérimentations !) Devraient être plus fréquents sur les tables de nuit de pas mal de chercheurs et/ou de médecins :o))


Mes amitiés,
Jacques


Re: globalité
Envoyé par : Bretta (Adresse IP journalisée)
Date : jeu. 6 novembre 2003 19:07:37

Bonjour Monsieur Gesret,

Je vous avais déjà contacté. J'avais vu un de vos ostéopathes pour guérir mon "asthme". Cependant ceci n'a pas marché. Sans doute trop de bactéries, de champignons... Il faudra que je refasse des tests si toutefois le labo trouve de ces champignons. Ce n'était pas le cas quand j'ai fais l'analyse précédente. J'ai contacté un homéopathe AVANT de voir l'un de vos ostéopathes. Je lui ai dit que j'avais des candidas car j'avais des crachats perlés. Il m'a donné un antifongique à prendre en gélules. C'est le TRIFLUCAN. Mais il est resté INEFFICACE. Une COCHONNERIE, pour parler franchement et en plus avec énormément d'effets secondaires.
Toutefois, il y a quelque chose que je ne comprends pas bien en ce qui concerne l'hérédité.
Vous dites que l'asthme n'est pas héréditaire.
Or, pourquoi la plupart des enfants issus de parents asthmatiques, sont asthmatiques ?
Pourquoi certains enfants ont une structure thoracique déstructurée et pas d'autres ? N'est-ce pas là qu'il faudrait trouver l'hérédité ?
Moi même je peux le constater. Mon père a de la sciatique. Comme par hasard j'ai de la sciatique. Il a mal de tête, j'ai mal de tête. Il a eu une hernie discale et moi même j'ai des pbs de dos (pourtant âgée que de 28 ans). Sans doute aurais-je des surprises quand j'aurais 45-50 ans dans ce domaine là.
Mais "pas de bol", il n'est pas asthmatique, et je le suis (enfin je le crois : car inspiration inspiratoire et expiratoire difficile et PAS DE TOUX).
Dans ma famille, personne n'est asthmatique, du moins à ma connaissance. Et pourtant je pense qu'il existe une certaine hérédité : l'hérédité osseuse qui ferait que les parents asthmatiques sont forcément déstructurés (comme vous le montrez si bien). Ils engendrent des enfants asthmatiques qui sont eux même déstructurés. Cette déstructuration (à mon sens) est la base de l'hérédité. On n'a pas un gêne allergique, asthmatique, mais on a une hérédité osseuse qui se transmet.

Et ce qui est également curieux c'est que lorsque je suis chez mes parents, je fais des crises. Ailleurs, aucune. Et pourtant je reste déstructurée. Alors pourquoi je ne fais pas de crises ailleurs ? Evidemment, je peux être allergique (par ex aux moisissures de chez mes parents parce que je suis déstructurée). Ceci peut donc être une solution.
Et une dernière chose. Je suis gauchère. Peut-être que tous mes pbs viennent de là. Il paraîtrait que les enfants gauchers sont plus allergiques que les autres. Mais peut-être que les gauchers sont par nature déstructurés. Etre gaucher, c'est bien connu, c'est loin d'être pratique, on écrit plus difficilement que les autres...
Je vous soumets toutes ces petites questions. J'espère avoir exposé mon avis clairement. Et peut-être que je suis dans l'erreur totale. Je m'en remet à vous afin de savoir si mon avis est entièrement faux ou bien s'il y a une dose de vérité.
Je vous remercie de votre réponse. Et j'ai hâte de retourner sur le forum. D'ailleurs je le regarde très souvent pour voir les cas d'autres personnes qui sont guéries (j'en suis pleinement satisfaites pour elles).


Re: globalité
Envoyé par : Jacques R Gesret (Adresse IP journalisée)
Date : mar. 11 novembre 2003 07:49:10

Bonjour Bretta,
excusez mon retard à vous répondre, j'étais absent de chez moi ces jours ci, je viens seulement de revenir.
Quand un médicament est inefficace, c'est aussi pour une bonne raison : ce qu'il doit détruire est immunisé contre lui.
Donner un médicament sans avoir effectué, avant, un antibiogramme ou antifongigramme est un loterie : on gagne ou l'on perd.

En ce qui concerne la "possibilité héréditaire", il est prouvé que l'on ne peut pas systématiser en disant que les parents asthmatiques ont des enfants asthmatiques, c'est faux !

Pourquoi "l’hérédité" transmettrait-elle une déstructuration thoracique - que l'on peut restructurer ?

Pensez en premier aux gestes obstétricaux .... avant de penser génétique !

Par contre, vous avez raison, dans le sens où une jambe courte familiale se transmet au travers des générations.
je l'ai constaté sur une famille et sur trois générations : même jambe courte, même valeur, mêmes problèmes.
Cela vient peut être d'une malformation légère, et je pense possible que l'angle de la tête du fémur soit légèrement différent d'un côté par rapport à l'autre ; ce serait à vérifier. De ce fait, l'enfant qui commence à marcher possède déjà un très léger différentiel (peut être autour du millimètre) mais suffisant pour induire un réflexe d'appui sur sa jambe courte qui, dans l'avenir et pendant sa croissance, augmentera pour se finaliser à une valeur identique à celle du parent en arrivant à l'âge adulte.
On retrouvera les mêmes postures induites, les mêmes pathologies résultantes et l'on pensera alors qu'elles sont "génétiques".
Si l'on intervient pour restructurer la personne et la caler pour qu'elle conserve un équilibre parfait, on verra de ce fait ses pathologies régresser et disparaître assez rapidement.

Quand vous êtes chez vos parents, il se peut que l'ambiance "allergène" soit favorable au déclenchement d'une crise, mais l'ambiance psychoaffective également ... mais aussi un lit différent ?
Le lit - le matelas - a la particularité de conserver une "mémoire de forme".
Je m'explique : dans le temps nous avions des matelas de laine et nous les faisons carder tous les deux ans environ pour leur redonner leur jeunesse :o)
Aujourd'hui, nous n'avons plus ces matelas de laine, mais des matelas de mousse ou à ressorts. Ils ne sont plus rénovés et nous les utilisons des années avant de penser à les changer.
Quand vous avez une pathologie, votre structure est déréglée et vous dormez "dans le sens de vos lésions", ce qui fait que pour vous endormir, vous adoptez toujours la même position.
Vous allez créer une empreinte dans votre matelas et au bout d'un certain temps, elle va vous accueillir de façon "naturelle" dans votre position privilégiée.
Nous vous restructurons, mais vous dormez sur le même matelas qui vous accueille dans votre ancienne empreinte ... qui vous installe dans l'ancien système de lésions pendant la phase de sommeil profond où toute votre musculature est entièrement relâchée ...
Idem pour un couple, le fait de tourner un matelas dans le sens de la largeur, fera dormir un temps l'un des époux dans l'empreinte de l'autre, et quand il existe une importante différence de poids, l'une des empreinte sera dominante. Palpez un matelas, vous sentirez cette empreinte qui n'a pas la même élasticité réactive que le reste, là où votre corps ne s'appuie pas. Un matelas ne dure que quelques années, aussi cher soit-il, puis il conserve les empreintes.
Nous passons un tiers de notre vie sur un matelas, mais nous dépensons bien plus pour une voiture que pour un lit de bonne qualité.

L'histoire des gauchers ne tient pas debout, cela fait partie des légendes urbaines :o)
Les gauchers ont des difficultés pour écrire car dans nos langues nous écrivons de gauche à droite et la main gauche cache le résultat de l'écriture.
Mais si un gaucher écrivait dans une langue qui va de droite à gauche, il n'éprouverait aucune difficulté particulière.
Ce qui s'écrit doit se voir immédiatement en écrivant ; si la main cache le résultat, l'écrivain doit contorsionner le support ou se contorsionner pour voir ce qu'il écrit ... CQFD !
Rassurez vous, personne n'est dans l'erreur totale et je ne détiens pas La vérité, juste beaucoup d'observations et certaines conclusions qui en découlent naturellement.
J'admire votre état d'esprit, vous n'êtes pas guérie, mais vous êtes contente que d'autres le soient ... ce qui est tellement rare que cela mérite d'être relevé.
Certaines personnes m'ayant dit "j'ai plein de relations importantes, si vous guérissez mon fils, je ferai tout pour vous aider à faire reconnaître votre méthode", ont changé de discours quand j'ai rencontré une difficulté particulière sur laquelle je n'avais aucun moyen d'action - telle des problèmes de couple avec un enfant qui en est conscient et qui n'a qu'un moyen de conserver ses deux parents : sa maladie !
Certains enfants savent très bien se déclencher une crise, même d'angoisse (pratiquement similaire à de l'asthme) quand il sent la tension monter entre ses parents.
J'ai vécu cette expérience avec une personne qui m'a bien aidé pendant un temps, puis qui m'a dit un jour "Jacques, jamais plus je ne t'apporterai mon aide concernant ta méthode, jamais plus je ne te traduirai quoi que ce soit, parce que tu n'as pas guéri mon fils" !
Je lui ai répondu "c'est un fait, mais tu sais qu'il ne veut pas guérir, et pourquoi. Tu le sais, tu étais présente, j'ai guéri des centaines d'enfants dans ton pays". Et c'est alors qu'elle m'a répondu "Oui, je le sais tu en as guéri plein, mais pas le mien, et les enfants des autres je n'en ai rien à faire, seul le mien compte". Ce fut pour moi une très grande blessure que d'entendre ces propos, mais en même temps une plus grande sensation d'injustice qui mettait à terre tous les efforts déployés pour implanter ma méthode sur un pays relativement pauvre.
je ne sais s'il existe une Justice divine, mais toujours est-il qu'un an plus tard, le mari perdait son poste très haut placé, tous les avantages de luxe qui allaient avec et était renvoyé dans son pays avec toute sa famille, dans la ville qu'ils haïssaient le plus au monde. Je n'ai éprouvé aucune joie en l'apprenant, bien au contraire !
Mais cette histoire est le reflet du comportement de certains, à un niveau moindre, que l'on rencontre chez les "intégristes" des médecines douces ou naturelles. Vous les améliorez de 90%, ils ne retiendront que les 10% restant, alors que celui "qui n'y croit pas" mais essaye pour voir, ne retiendra que les 90% d'amélioration qu"il aura obtenu.
Nous travaillons sur des êtres humains et non sur des moteurs où il suffit de mettre une pièce neuve pour qu'il fonctionne de nouveau sans problème. Chaque cas est particulier et un nombre incroyable de facteurs vont entrer en jeu : ambiance familiale, soucis d'argent, besoin d'attirer l'attention, la maladie permet d'obtenir des choses que l'on aurait pas sans elle, surinfections diverses, âge, travail, etc.
Et nous, nous ne savons que résoudre le problème de structure !
Alors, c'est pas toujours gagné d'avance :o)

Toutes mes amitiés,
Jacques

PS : un jour, je m'occuperai de vous personnellement, nous ferons cela lors de notre prochaine réunion annuelle, si vous êtes d'accord ?


Re: Globalité et stabilisation
Envoyé par : Bretta (Adresse IP journalisée)
Date : mar. 11 novembre 2003 18:59:20

Bonsoir Monsieur Gesret,

J'apprécie vraiment vos réponses toujours données avec la plus grande précision et avec la plus grande rapidité.
C'est en effet très choquant de voir que certaines personnes n'ont pas de compassions envers les autres personnes. Lorsque je vois un enfant souffrir de l'asthme, cela me dégoûte d'autant plus que la plupart du temps ce sont (comme vous le dîtes) à cause de la kinésétharapie, des médecins qui n'ont aucune "évolution", c'est-à-dire qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez en refusant les méthodes qui peuvent guérir. Ce qui me donne également envie de "hurler" ce sont tous les vaccins obligatoires que l'on administre aux bébés, alors que l'on sait éperdument que c'est très dangereux (comme par exemple le vaccin Hépatite B fait avec des cellules cancéreuses et des OGM : je crois que vous en avez parlé). J'en sais quelque chose car "heureusement" pour moi, j'ai su que le vaccin ROR m'avais dans un 1er temps provoqué des maux de gorge (car mes glandes salivaires salivent trop depuis ce vaccin). L'effet secondaire est noté dans la notice (vue trop tard malheureusement). Mais peut-être heureusement car je n'ai pas eu sans doute "grace" aux méfaits du vaccin ROR le vaccin le plus dangereux : hépatite B.
Je serais en effet tout à fait d'accord pour que vous vous occupiez de mon cas.
Il faudra quand même que je me refasse faire une analyse de crachats avec antibiogramme et antifongigramme. Car sinon mon cas n'est pas prêt de s'arranger. Je vous tiendrais au courant de l'analyse.
J'espère que beaucoup de personnes connaissent votre site et que des médecins admettent le bien fondé de votre méthode (quoique avec le conseil de l'Ordre, il vaudrait mieux qu'ils restent cachés).
J'ai parlé de votre méthode à une personne (que j'ai vu 1 fois) car elle a des frères qui ont de l'asthme. Peut-être que cela l'influencera pour venir voir l'un des osthéopathes utilisant votre méthode. Enfin je l'espère. Il serait dommage qu'ils se gavent de corticoïdes toute leur vie.
Longue vie à votre site.




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