Ma femme,Martine Courrèges vous a adressé récemment un mail pour vous faire part du cas de Hugo qui a développé de l'asthme suite à ses allergies notamment au lait, puis aux acariens, aux chiens et chats.
En découvrant votre approche de traitement de l'asthme, je suis à la fois très enthousiaste sur votre méthode, mais d'un autre côté, je suis étonné par le fait qu'elle n'est fait que si peu d'émules au sein du corps des osthéopathes; je ne reviendrai pas sur la médecine conventionnelle qui je vous l'accorde préfèrera toujours traiter les symptomes plutot que les causes originelles de la maladie, à l'aide de l'arsenal chimico-thérapeutique, indispensable mais utilisé avec beaucoup d'abus, pour le plus grand bonheur des labos.
En fait, à la lecture des arguments et surtout des liens de causalités que vous développez entre asthme/allergies et mauvais positionnement du corps, je me suis reconnu...HISTORIQUE

1- Vers l'age de 8 ans j'ai développé une forte allergie aux pollens avec rhinite et conjonctivites carabinées. J'ai eu un traitement de désensibilisation par injections - Résultat peu concluant...
2- Puis vers 12-14 ans ça s'est déchainé avec les acariens et bien sûr l'asthme est apparu.A l'époque on disait que j'étais allergique à la poussière et aux plumes d'oreiller !!!
3- J'en ai souffert jusqu'à environ mes 17-18 ans. A 19 ans je suis parti de Brive afin de faire des études à Montpellier où le climat est très sec et je n'ai plus eu de crise pendant à peu près 4 ans.
J'avais oublié mon asthme, jusqu'à un week-end en Normandie où j'ai passé une nuit dans une auberge de jeunesse totalement insalubre, et Oh qu'elle fût ma surprise d'avoir une crise d'asthme très violente juste après m'être couché. Pas de ventoline sur moi depuis plus de 4 ans! J'ai donc terminé ma nuit dans la voiture pour avoir de l'air frais.
Maintenant j'ai 36 ans et voila plus de 12 ans que je n'ai as eu d'autre crise. Heureusement car j'ai fait de la plongée sous-marine mon métier en tant que commercial dans le domaine et en la pratiquant à un haut niveau. J'ai déjà enterré un ami plongeur sapeur pompier que nous avons sorti de l'eau crachant le sang de ses poumons car il nous avait dissimulé son asthme chronique.
Voilà comme ça vous me situez sans doute beaucoup mieux.

Donc suite aux recherches que nous avons entreprises ma femme et moi pour trouver une solution aux allergies de notre fils Hugo, nous avons fini par aboutir à votre méthode.
Sachez qu'à l'heure actuelle, bien que je n'ai plus d'asthme (cf.historique), j'ai souvent:
- des douleurs intercostales latéralisées à gauche
- que le point de massage que vous décrivez au niveau des premières cotes sous l'aisselle , afin de soulager une crise est très douloureux pour moi dès que j'essaie de le palper,
- que j'ai toujours ressenti une tension musculaire au niveau de la poitrine sur les cotes; le lendemain d'un effort soutenu je suis toujours courbaturé avec une sensation de refroissement musculaire à ce niveau du thorax
- je suis de morphologie longiligne (1,80m/67 kgs) avec les épaules qui tendent vers l'avant,
- j'ai la jambe droite plus courte que la gauche d'environ 1,5cm avec de récentes douleurs à droite de ma hanche.J'ai eu des semelles othopédiques vers 14 ans mais je ne les supportait pas.
- j'ai une lombalgie récurente avec une lombaire L4 je crois, qui d'apres un scanner de 97 oscillerait vers la droite. Donc je passe sur toutes les injections subies pour pouvoir aller travailler lors de ma crise annuelle avec le retour du froid.
Je passe les autres bobos.

Je sais la liste est longue mais avez-vous déja observer de tels cas adultes. Suis-je toujours un asthmatique en sursis? Est-ce que mon fils Hugo a hérité de ma pathologie.

Bonjour Emmanuel,
ne soyez nullement étonné que ma méthode ait fait "si peu d'émules chez les ostéopathes" ... La mentalité est exactement la même que celle du corps médical. Vous ne faites pas partie de leur chapelle, donc il est impossible que vous puissiez avoir découvert quelque chose dans leur domaine. C'est comme ça, on a la même attitude avec moi des deux côtés.
Et ça va faire 20 ans que ça dure, pour vous dire .....

Ca changera, déjà une première étude sérieuse sur un an est en cours dans un service hospitalier de pneumologie et les résultats sortiront au mois d'Avril, commentés par les médecins.

Seuls les praticiens directement concernés par l'asthme dans leur propre famille, enfants surtout ont adhérés à mes techniques du fait qu'ils ont vu leurs proches guéris.
On dit que seul celui qui a combattu le tigre, connaît le tigre !

Oui, votre liste est longue mais classique.
Vous décrivez très bien vos problèmes, en fait ils collent parfaitement avec ce que je décris concernant les asthmatiques. Effectivement, vous êtes asthmatique en sursis, une crise peut revenir mais vous saurez la bloquer immédiatement en massant ce point hyper douloureux sous l'aisselle.
Puisque vous êtes observateur, vous allez palper l'espace intercostal où le point est présent et son homologue opposé ; vous constaterez qu'il n'y a pratiquement pas d'espace du côté du point, alors que de l'autre côté il est important.

Une bonne révision chez un de mes praticiens et tout sera remis en ordre, y compris votre lombalgie et ce bassin de travers car ce sont les côtes qui fabriquent une fausse jambe courte.

L'asthme ne peut pas être héréditaire car il peut apparaître à n'importe quel âge de la vie, ou disparaître de même sans aucune explication.
Les parents asthmatiques n'engendrent pas des enfants asthmatiques et les autres des non asthmatiques, sinon l'héréditée serait prouvée.
Dites vous bien que l'asthme, tout comme le psoriasis existaient déjà sous Hypocrate, et que si c'était héréditaire, par le nombre de descendants de cette époque, c'est la totalité de la population qui serait porteuse de ces pathologies.
Dernier argument, si l'asthme était héréditaire, comment ferais-je pour déclencher ou arrêter immédiatement une crise et comment ferais-je depuis 20 ans (et tous mes praticiens) pour guérir les asthmatiques ?
Ce sont des manipulations articulaires que nous faisons, pas des manipulations génétiques !

A ce sujet, quand j'ai été reçu au Ministère de la Santé, en 1994, j'ai posé cette question au Pr. Dominique Bertrand, conseiller technique du ministre, Généticien :
- si une modification génétique existe (pas un accident génétique) chez un sujet porteur d'une pathologie chronique ; est-ce cette modification qui est la cause de cette pathologie, ou est-ce cette pathologie qui a entrainé cette modification ?
- du fait qu'en cas de pathologie, les interférons et/interleukines, porteurs d'iformations accèdent à l'ADN cellulaire et y provoquent la stimulation de certains codons, pour que la cellule (usine chimique) produise des substances qui vont aider le système en lui fournissant des "outils" spécifiques pour lutter contre cette pathologie.

Il a été très troublé et a reconnu ne pas savoir !

C'était en 1994 et jelui ai dit que les espoirs placés dans la génétique pour trouver la réponse thérapeutique à toutes les pathologies serait un échec total car si ma logique est bonne "le corps ne fabrique que ce qui lui est, ou semble utile pour assurer sa survie" ; s'il juge nécessaire d'avoir recours à une modification génétique pour répondre à une pathologie, corriger cette modification ne sera que temporaire puisque la pathologie persiste. Donc la cause n'est pas située au niveau de cette modification mais ailleurs. On en revient à ce que j'ai démontré.

J'ai été contacté par un très important labo de recherche et je leur ai fait la proposition suivante :
- traiter par les techniques des sujets qu'ils connaissent porteurs des quelques modifications génétiques (non spécifiques) décourvertes chez des asthmatiques.
- laisser passer du temps et refaire régulièrement les tests pour voir si ces modifications persistent ou disparaissent.

Visiblement, ma proposition les a affolés, car si j'ai raison, imaginez ce qui s'écroule ? !

Régulièrement, environ tous les deux ou trois ans, et ça ne devrait plus tarder maintenant, on nous annonce avec battage médiatique qu'un laboratoire a découvert le gène de l'asthme, puis le soufflé retombe et on n'en parle plus.
Tout ça pour débloquer des crédits concernant cette recherche :-)

Mais ma prédiction concernant la thérapiegenie s'est avérée exacte ; les résultats sont très décevants, mis à part une ou deux exceptions (et encore, faudra voir dans le temps) ; des accidents mortels se sont produits ; des pans entiers de cette recherche se sont effondrés ; les crédits et investissements se font de plus en plus rares et les US qui sont en avance par rapport à nous commencent à laisser tomber cette voie de recherche.

On décode, on décode à tout va ; on fait de grands cirques médiatiques pour avoir l'argent nécessaire, on parle d'espoir "extraordinaire" en se servant d'enfants pour déclencher la pitié .... En fait c'est surtout une course au décodage pour comprendre des séquences, les faire breveter si possible ce dans le cas où une substance pourrait en être tirée pour en faire un médicament spécifique. Ne nous leurrons pas, la recherche est pharmaceutique et les enfants ne sont là que pour "la pitié" !

De toutes façons, quoi qu'il soit trouvé, les scientifiques ne seront jamais capables de fabriquer un homme à partir des éléments chimiques qui le composent .....
Bon, j'ai été bavard, mais quand on me chatouille sur certains sujets, je deviens intarissable :-)

Mes amitiés,
Jacques